Nous poursuivons notre chantier « Grands maîtres sans (1) » (voir la règle du jeu ci-dessous) avec une paire de cinéastes majeurs qui, à eux deux, se sont mérités trois Palmes d’or.
Shohei Imamura (1926-2006) est né et mort à Tokyo. Theo Angelopoulos (1935-2012) est né et mort à Athènes. Tous les deux ont réalisé leur premier film passé l’âge de 30 ans. Le Japonais a vu son pays occupé par les Américains et le Grec a connu le sien sous la dictature des colonels.
L’un a été associé à la Nouvelle Vague japonaise et l’autre, au Nouveau cinéma grec. Ils ont, chacun à leur façon, renouvelé les codes des cinématographies de leurs pays respectifs et se sont imposés, principalement par le biais des grands festivals, comme des maîtres du cinéma.
Bien qu’affichant des thématiques et des approches de la mise en scène très différentes, Imamura et Angelopoulos partagent une même rigueur formelle et une haute idée d’un art qui est peut-être le 7e mais qui, pour eux, a autant de valeur et de poids que ceux qui l’ont précédé.
Voici donc les films de Shohei Imamura et de Theo Angelopoulos dotés actuellement de la cote 2 ou 3.
Bonne délibération pour remonter la cote!
La règle du jeu
Parmi les quelques 80 000 longs métrages répertoriés dans la banque de données de Mediafilm, 156 sont cotés (1) - Chef-d'œuvre, 509, cotés (2) - Remarquable et 4370, cotés (3) - Très bon. Mais plusieurs grands maîtres du cinéma n’ont aucun chef-d’oeuvre dans leur filmographie. Chaque semaine, nous présentons des cinéastes marquants et dont l'oeuvre est complète. Nous vous invitons à nous faire part de vos suggestions de films qui, selon vous, devraient obtenir la cote suprême, parmi ceux des cinéastes choisis ou d’autres maîtres du 7e art. Important : il faut que ces films soient déjà cotés 2 ou 3 et qu’ils aient été réalisés il y a au moins 20 ans, donc en 2002 ou avant.
Le 31 août prochain marquera le 40e anniversaire de la sortie en salle au Québec de La femme de l’hôtel, premier long métrage de Léa Pool. Ce film sublime d’inspiration durassienne se fait l’écho du tout dernier film de la cinéaste d’origine suisse: Hôtel silence, qui prend l’affiche cette semaine au Québec.
S'inspirant de Belle de jour et des comédies de Billy Wilder et Blake Edwards, Caroline Vignal raconte dans Iris et les hommes les échappées belles d'une femme moderne. Rencontre.
Du 27 mars au 21 avril, la Cinémathèque québécoise sort de son cadre, normalement assez solennel, avec un cycle de projections dédié à un des créateurs de cinéma les plus drôles et les plus sous-estimés du XXe siècle: Mel Brooks.
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