
Dans Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu, Gilles Lellouche compose un Obélix aussi truculent qu’émouvant. L’occasion de survoler la carrière de cet acteur polyvalent, également réalisateur.
Quand il sort du Cours Florent au milieu des années 90, Gilles Lellouche commence, faute de décrocher des rôles consistants, par réaliser des courts-métrages, des vidéoclips et des publicités. En effet, les premières années, son air de Lino Ventura un peu perdu le cantonne dans des seconds rôles, souvent dans des films comiques.
Malgré une nomination aux César, en 2006, comme Meilleur espoir masculin dans Ma vie en l’air, il lui faut attendre la fin de la trentaine pour accéder à la notoriété avec son rôle d’homme largué par sa femme dans Les petits mouchoirs (2010) de Guillaume Canet. Devant ou derrière la caméra, les deux amis ont d’ailleurs travaillé ensemble sur 10 longs-métrages.
Depuis, Gilles Lellouche a tourné dans une trentaine de films, aussi à l’aise dans le thriller et la comédie que dans le drame historique ou des films plus engagés. En 16 ans, il a cumulé les nominations aux César – 7 comme acteur et 2 pour la réalisation et le scénario du Grand bain – mais sans jamais remporter le trophée.
En 2018, il a écrit et réalisé Le grand bain, un formidable premier film en solo, qui après sa première au Festival de Cannes, a rallié le public et la critique.
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Keanu Reeves reprend pour la quatrième fois le rôle-titre de John Wick dans le 4e volet de la série. Survol de la carrière d’une des vedettes les plus humbles d’Hollywood.
Ça y est! Le comité s’est penché sur la question. Le verdict des spécialistes est tombé : Pialat, Losey, Malle, Saura, Lumet, Becker, Clouzot, c’est oui!
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