
Décédé samedi le 23 juillet, Bob Rafelson a fait partie du renouveau du cinéma américain des années 70. Survol de la carrière d’un cinéaste aujourd’hui méconnu.
Né à New York dans une modeste famille juive, Bob Rafelson ne se dirige pas tout de suite vers le 7e art. Musicien et bohème, il découvre Ozu alors qu’il est soldat au Japon et développe ainsi une passion pour le cinéma. C’est à la télévision qu’il connaît son premier grand succès, en créant et en produisant la série télévisée The Monkees, pour laquelle le célèbre groupe pop des années 60 a été créé.
Le succès de la série lui permet de produire Easy Rider (1969) dont la liberté de ton et l’américanité désenchantée inspireront la génération montante du « Nouvel Hollywood ».
En 1968, Bob Rafelson réalise un film avec les Monkees, mais c’est deux ans plus tard qu’il fait sa marque avec Five Easy Pieces, succès tant public que critique et en nomination pour 4 Oscar. C’est l’une des nombreuses collaborations entre le cinéaste et Jack Nicholson.
Dans les 30 années suivantes, Bob Rafelson tourne peu mais parvient à remettre au goût du jour le film noir, entre autres avec son excellent remake de The Postman Always Rings Twice.
Image : IMDb / Carolco Pictures - © 1990
La sortie en vidéo sur demande de Daliland de Mary Harron nous donne l’occasion de survoler la carrière de cette cinéaste d’origine canadienne.
En salle cette semaine, Les miens est le 6e film réalisé par Roschdy Zem (à droite sur la photo).
À l’occasion de la sortie en salle de La nuit du 12 de Dominik Moll, film récompensé de 6 César, voici le portrait d’un cinéaste qui se fait rare.
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