Projeté en salle le mois dernier, l’autoportrait d’Alejandro G. Inarritu, BARDO, False Chronicle of a Handful of Truths, sera déposé sur Netflix ce vendredi. Survol de son parcours en 5 films.
À l’aube de la soixantaine, le cinéaste mexicain a, depuis une vingtaine d’années, signé 7 longs métrages. Réalisateur aussi doué que singulier, il est parvenu, dès son tout premier essai, à faire preuve d’une épatante maîtrise esthétique et formelle qu’il perpétue depuis.
Alors inconnu, Inarritu vise dans le mille avec ce film où trois récits impliquent divers personnages confrontés à la tragédie. Grand prix de la Semaine de la critique à Cannes, Amores Perros a aussi permis de révéler au grand public le formidable Gael Garcia Bernal.
Suite à l’accueil chaleureux obtenu par son premier film, le metteur en scène tente sa chance aux États-Unis. En résulte une oeuvre brillamment construite sur les aléas du destin et de la condition humaine, portée par une distribution hors-pair.
Dans la continuité de ses deux premières réalisations, Alejandro G. Inarritu conçoit, toujours avec le scénariste Guillermo Arriaga, son film choral le plus ambitieux. Cette histoire sur le destin chamboulé de quatre familles à travers le monde et provoqué par un coup de feu, s’est vue récompensée du Prix de la mise en scène à Cannes.
Pour contraster avec ses précédentes propositions, Inarritu opte cette fois pour la simplicité. Doté d’une mise en scène soignée, Biutiful s’intéresse à la trame d’un personnage, celui d’un homme confronté à la mort et incarné avec brio par Javier Bardem.
Raflant 4 Oscars, dont ceux du Meilleur film et du Meilleur réalisateur, Birdman impressionne, tant par sa forme que son contenu. Et si la mise en scène parvient à créer l’illusion d’un long plan-séquence, Michael Keaton offre l’une des ses plus grandes performances à ce jour.
Le 31 août prochain marquera le 40e anniversaire de la sortie en salle au Québec de La femme de l’hôtel, premier long métrage de Léa Pool. Ce film sublime d’inspiration durassienne se fait l’écho du tout dernier film de la cinéaste d’origine suisse: Hôtel silence, qui prend l’affiche cette semaine au Québec.
S'inspirant de Belle de jour et des comédies de Billy Wilder et Blake Edwards, Caroline Vignal raconte dans Iris et les hommes les échappées belles d'une femme moderne. Rencontre.
Du 27 mars au 21 avril, la Cinémathèque québécoise sort de son cadre, normalement assez solennel, avec un cycle de projections dédié à un des créateurs de cinéma les plus drôles et les plus sous-estimés du XXe siècle: Mel Brooks.
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