Can. 1988. Drame psychologique de Léa Pool avec Matthias Habich, Johanne-Marie Tremblay, Michel Voïta. À son retour d'un éprouvant séjour en Amérique Centrale, un photographe vit péniblement la rupture du ménage à trois où il trouvait son équilibre émotif. Adaptation personnelle d'un roman d'Yves Navarre. Mise en scène assurée. Climat réussi de mélancolie et de détresse. Interprétation solide. (sortie en salle: 30 septembre 1988)
À son retour d'un éprouvant séjour en Amérique Centrale, un photographe vit péniblement la rupture du ménage à trois où il trouvait son équilibre émotif. Adaptation personnelle d'un roman d'Yves Navarre. Mise en scène assurée. Climat réussi de mélancolie et de détresse. Interprétation solide. (sortie en salle: 30 septembre 1988)
Après LA FEMME DE L'HÔTEL et ANNE TRISTER, Léa Pool offre un nouveau mélange d'art, de psychologie et de sentiments. L'auteure est parvenue à une belle maîtrise dans la fabrication de ce genre de cocktails et sait doser avec adresse les éléments de la composition. La mise en scène est sûre, la photographie soignée (d'autant que le héros est lui-même photographe) et le récit s'enrobe d'une aura tenace de mélancolie. Matthias Habich joue avec les nuances voulues.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Laurence Degoudenne - Grand Angle
Léa Pool ne se départit pas de l'univers artistique un peu branché et homosexuel qui était déjà celui de ANNE TRISTER, mais même si elle ne se prononce pas, elle n'évite pas toujours certaines caricatures pour nous montrer l'autre monde, celui des "non-perméables" à sa tolérance.
Stephen Holden - New York Times
A film of few words (they are french with english subtitles) but filled with visual poetry, it is construted like a tone poem whose repeated image, stunningly shot by Pierre Mignot, become a psychological hall of mirrors.
Pierre d'André - ROC
Léa Pool ne manque pas de talent ; elle sait filmer et choisir des angles de prises de vues insolites. Elle utilise fort bien l'alternance des images en couleurs et en noir et blanc. Son film ne manque pas d'atmosphère et il est bien interprété. Mais l'action manque un peu de nerf et il y a quelques longueurs.
Matthew Flamm - New York Post
Léa Pool, the film's Swiss-born Montreal-based director, wants to have her cake and est it too : she uses the relationship(s) to define Pierre at the same time hat she's too cool to admit it might have caused problems for the characters.
Richard Gay - L'Actualité
À CORPS PERDU manie habilement la couleur et le noir et blanc. La couleur pour le présent, le noir et blanc pour la mémoire, celle du personnage et celle de sa caméra. Un récit éclaté donc, énergiquement assemblé par le monteur Michel Arcand. (...) Résultat : un film tout à fait moderne.