It. 1968. Drame sentimental de Franco Zeffirelli avec Olivia Hussey, Leonard Whiting, Milo O'Shea. Deux adolescents s'aiment d'un amour ardent en dépit de la haine qui divise leurs familles. Rajeunissement de la pièce de Shakespeare grâce au jeu d'acteurs adolescents. Mise en scène somptueuse. Images d'une grande beauté. Excellente interprétation.
Deux adolescents s'aiment d'un amour ardent en dépit de la haine qui divise leurs familles. Rajeunissement de la pièce de Shakespeare grâce au jeu d'acteurs adolescents. Mise en scène somptueuse. Images d'une grande beauté. Excellente interprétation.
Franco Zeffireli a eu l'heureuse idée de confier l'interprétation des célèbres amoureux à des adolescents. La pièce de William Shakespeare prend ainsi une vie nouvelle et se trouve de plus enrichie par une mise en scène somptueuse. De très belles couleurs empruntées à la palette des peintres de la Renaissance contribuent à la création d'images merveilleuses. La maîtrise manifestée dans la direction des protagonistes s'étend à toute la distribution.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Jean-Louis Bory - Le Nouvel Observateur
Décors, costumes, accessoires: Shakespeare meurt par étouffement. (...) Tout ça, parce que Zeffirelli est jaloux (...) de Visconti. Seulement, voilà, Visconti n'est pas qu'un antiquaire-décorateur. (...) c'est bô, très bô. Et on s'en fout.
(Texte paru en 1968)
Franco Zeffirelli - La Croix
"Les gosses de cette histoire ressemblent étrangement aux teenagers d'aujourd'hui; qu'ils ne veulent pas être impliqués - et pourtant ils le sont malgré eux - dans les haines d'adultes et dans les guerres qu'ils livrent".
(Texte paru en 1968)
Alain Tirot - Études
La mise en scène avec son faste viscontien, son orgie de sons et de couleurs (...) font que l'on pardonnera volontiers à l'auteur de n'avoir "lésiné ni sur le velours, ni sur la pierre Renaissance", (...) qui aboutit à un "merveilleux album d'art".
(Texte paru en 1968)
Pauline Kael - The New Yorker
The movie gets so bizarre and excessive in a nineteenth-century melodramatic fashion that it begins to be rather fascinating; it supplies an operatic love-death for a romantic teen-age audience.
(Texte paru en 1983)
Patrick de Rosbo - Les Nouvelles Littéraires
Aucun film ne m'a (...) [autant] donné le sentiment du miracle. Si exubérante (...) que soit la beauté de Vérone, (...) cette beauté n'est rien (...) en comparaison de cette vérité simple (...): l'amour de deux enfants (...) qui [s'aiment].
(Texte paru en 1971)
Boyce Richardson - The Montreal Star
The color and costumes are marvellous. The eye is constantly seduced by pictures that step whole out of rich Renaissance paintings. There is a great deal of authenticity, of jocose street-badinage.
(Texte paru en 1968)
Madeleine Garrigou-Lagrange - Témoignage Chrétien
Si Zeffirelli a élagué le texte, (...) pas un mot n'est ici prononcé que Shakespeare n'ait d'abord écrit. C'est peut-être ce respect qui a empêché Zeffirelli de renouveler (...) la face de Roméo et Juliette. Il n'a fait que la rafraîchir!
(Texte paru en 1968)
René Homier-Roy - Le Petit Journal
[C']est un film jeune, exultant, excitant. (...) si on peut reprocher à Leonard Whiting et à Olivia Hussey de maltraiter un peu Shakespeare, on doit aussi leur reconnaître une impétuosité et une chaleur touchantes.
(Texte paru en 1968)
Michèle Favreau - La Presse
ROMÉO ET JULIETTE est un très joli film, soigné (...) dans le moindre détail, une tapisserie. (...) Il y a (...) beaucoup de talent, et surtout de fraîcheur et de spontanéité dans l'interprétation des deux jeunes gens.
(Texte paru en 1968)