
Pour souligner la sortie de son film de science-fiction en salle cette semaine, nous avons posé 3 questions au réalisateur montréalais de Timescape mais aussi spécialiste des effets visuels.
En 2019, mes producteurs et moi voulions faire un film à petit budget, sans attendre d’avoir les fonds pour en faire un de plus grande envergure. Je voulais parler de famille et de loyauté, dans un film qui rejoint les enfants, un peu comme ceux d’Amblin au milieu des années 80 que j’aimais beaucoup quand j’étais petit. J’ai soumis aux producteurs un projet qu’ils ont immédiatement adoré et nous avons tourné à l’automne 2019, pendant 21 jours.
C’est un hybride entre des maquettes, des décors et de l’animation par ordinateur. Par exemple, l’extérieur du vaisseau spatial, c’est une maquette, mais en plan large, c’est du CGI. Les dinosaures sont animés avec des techniques déjà en vogue dans les années 1990 et qui se sont améliorées depuis. Ce qui est particulier avec Timescape, c’est que, durant la pandémie, nous avons eu tout le temps nécessaire pour compléter la post-production. J’ai passé près de deux ans à peaufiner les effets du film.
L’équipe est composée d’amis et de connaissances de mes producteurs. C’était merveilleux de voir à quel point les membres de l’équipe se sont engagés avec cœur et générosité. Nous avons compensé le maigre budget avec beaucoup d’heures supplémentaires. Nous en avons eu beaucoup plus que ce que notre budget prévoyait! Cela m’a surpris de voir à quel point la production ici est aussi robuste et forte. Je veux assurément continuer à faire des films ici.
Décembre signale à Mediafilm qu’il est temps de réévaluer les films cotés (2) d’il y a 20 ans.
Pour souligner la sortie de Maestro, Mediafilm remonte le temps pour faire ressurgir cinq portraits mémorables de chefs d’orchestre.
Les feuilles mortes, 13e long métrage du Finlandais Aki Kaurismaki et Prix du Jury à Cannes, se dépose enfin sur nos écrans.
©2023 MEDIAFILM Tous droits réservés.