
Un survol de la carrière d’Elsa Zylberstein, à l’affiche de Simone, le voyage du siècle d’Olivier Dahan, en salle cette semaine.
Née à Paris en 1968, Elsa Zylberstein commence par faire de la danse classique, puis des études littéraires et devient l’élève de Francis Huster, au célèbre Cours Florent.
En 1991, elle est remarquée dans Van Gogh de Maurice Pialat. Alors que la jeune actrice devait être figurante, le cinéaste lui donne le rôle d’une prostituée, pour lequel elle obtient la première de ses nominations aux César comme Espoir féminin.
Après que Mina Tannenbaum de Martine Dugowson l’ait confirmée comme une valeur sûre du cinéma français, Elsa Zylberstein enchaîne les rôles, tantôt dramatiques (Lautrec), tantôt plus légers (Beau fixe, L’homme est une femme comme les autres).
Tournant parfois en anglais, comme dans Jefferson à Paris, elle a collaboré quatre fois avec Raoul Ruiz et Claude Lelouch, deux cinéastes aux antipodes, l’un figure de proue du cinéma indépendant, et l’autre Monsieur cinéma populaire par excellence.
Après un César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Il y a longtemps que je t’aime (2008) de Philippe Claudel, Elsa Zylberstein poursuit sa fructueuse carrière, jouant pour Werner Shroeter, Jean-Pierre Mocky, Anne Fontaine ou Woody Allen, à l’affiche de son prochain film, Wasp22, dont la sortie est prévue pour 2023.
La 24e édition du Festival du film de l’Outaouais sera dédiée à Michel Côté, récemment disparu.
En marge des blockbusters estivaux présentés en salle, de nombreuses projections à la belle étoile sont prévues cet été, à Montréal et un peu partout au Québec.
Décédé à l’âge de 72 ans, l’acteur québécois Michel Côté s’est notamment illustré, au cinéma, dans C.R.A.Z.Y. et Cruising Bar.
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