Pour souligner la sortie en salle du thriller Les chambres rouges, Mediafilm braque le projecteur sur son réalisateur, Pascal Plante.
Diplômé de l’Université Concordia en production cinématographique, Pascal Plante explore d’abord divers métiers du 7e art, du son au montage, en passant par la scénarisation et la production (Les Jaunes). En 2017, il signe un premier long métrage de fiction, Les faux tatouages, coécrit avec Geneviève Dulude-De Celles (Une colonie). Racontant l’idylle entre un jeune homme mal dans sa peau (Anthony Therrien) et une fille décomplexée (Rose-Marie Perreault), ce film se taillera une place à travers plusieurs festivals, de Montréal à Berlin.
En 2020, le jeune cinéaste récidive avec une proposition plus exigeante, le récit initiatique Nadia, Butterfly, où l’on suit le parcours d’une jeune nageuse, alors que sa participation aux Jeux olympiques de Tokyo vient troubler l’annonce anticipée de sa retraite. S’il fait le pari de mettre en scène une actrice non professionnelle, la nageuse Katerine Savard, Pascal Plante fait aussi montre d’une belle maîtrise à la réalisation.
Couronné de quatre prix à Fantasia, parmi lesquels celui du meilleur film, son tout récent Les chambres rouges nous plonge au cœur du procès d’un homme accusé des meurtres d’adolescentes, dont les séances de tortures ont été diffusées sur le dark web. Kelly-Anne, brillamment interprétée par Juliette Gariépy, suit l’affaire de près avec une étrange fascination…
Notre collaborateur Charles-Henri Ramond écrit au sujet de ce troisième long métrage qu’il est « de loin, son plus abouti et son plus ambitieux ».
Tout ceci est de bon augure pour la carrière de ce cinéaste en pleine ascension, que nous continuerons à suivre avec grand intérêt.
