
La visite de Jackie Robinson à Montréal, en 1946, sert de point de départ à Cher Jackie (en salle ce vendredi). Dans ce documentaire, Henri Pardo déploie, en toile de fond, l’histoire de la Petite-Bourgogne, quartier ouvrier où persistent les inégalités raciales.
Avant même son passage au Québec, Robinson, premier Afro-américain à intégrer les ligues majeures, avait déjà marqué l’histoire. Celle des Noirs et du combat pour les droits civiques, dont il était un symbole fort. Mais aussi, par son talent incomparable, celle du baseball, sport de passion profondément ancré dans la culture populaire américaine.
Du récit à hauteur d’enfants (The Sandlot) à la comédie graveleuse (Major League), en passant par la peinture de milieu (The Rookie), le rêve américain (Field of Dreams) et les jeux d’argent en coulisses (Moneyball), le septième art a mis en valeur le baseball, à travers tout un éventail d’angles et de points de vue.
Le baseball fait aussi partie du paysage cinématographique québécois. Dans Un été sans point ni coup sûr, Francis Leclerc signe en effet un beau récit d’apprentissage, campé pendant l’été 1969, alors que les Expos entament leur première saison à Montréal.
On ne compte plus les longs métrages de fiction s’articulant autour du baseball. En voici dix, intronisés au Temple de la renommée de Mediafilm.
La 24e édition du Festival du film de l’Outaouais sera dédiée à Michel Côté, récemment disparu.
En marge des blockbusters estivaux présentés en salle, de nombreuses projections à la belle étoile sont prévues cet été, à Montréal et un peu partout au Québec.
Décédé à l’âge de 72 ans, l’acteur québécois Michel Côté s’est notamment illustré, au cinéma, dans C.R.A.Z.Y. et Cruising Bar.
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