La sortie en salle de The Last Voyage of the Demeter donne à Mediafilm l’occasion d'évoquer cinq variations de Dracula à travers les âges.
Dans The Last Voyage of the Demeter, récit consacré à un seul chapitre du roman de Bram Stoker, le ténébreux Dracula est personnifié par Javier Botet, artiste au physique particulier, connu jusqu’ici pour ses rôles de créatures bizarres dans [Rec], Mama et It.
Personnage mythique du cinéma d’épouvante s’il en est un, le suceur de sang a connu de nombreuses incarnations au grand écran. En voici 5, choisies parmi les plus terrifiantes et séduisantes… voire même amusantes.
Le chef-d’œuvre centenaire de Murnau n’est pas une adaptation autorisée du roman Dracula. On peut toutefois considérer Max Schreck, dans le rôle du comte Orlock, comme le premier acteur de l’histoire à avoir offert une composition saisissante du sinistre personnage assoiffé de sang.
D’origine roumano-hongroise, Bela Lugosi a joué Dracula des centaines de fois à Broadway, avant de reprendre, en 1931, le rôle pour Universal, sous la direction de Tod Browning (Freaks). Son interprétation l’a rendu célèbre, tout comme sa représentation du vampire, dès lors devenue emblématique.
Révélé grâce à Horror of Dracula (1958) de Terence Fisher, le légendaire Christopher Lee a rejoué l'inquiétant comte Dracula dans une dizaine de productions. Bien qu’il ait participé à une myriade d’autres films dans sa carrière (sa filmographie compte plus de 225 longs métrages dont The Man With the Golden Gun, The Private Life of Sherlock Holmes, Sleepy Hollow, Lord of the Rings, etc.), c’est avant tout Dracula qui l’a fait passer à la postérité.
L'Anglais Gary Oldman se montre élégant et inquiétant, mais aussi romantique, torturé, voire même sexy, dans l’adaptation de Francis Ford Coppola, réputée (encore à ce jour) comme étant l’une des plus fidèles au matériau d’origine.
Cette relecture libre et ludique de l’univers de Bram Stoker ne ménage ni l’humour ni le gore. Sous les traits de Dracula, Nicolas Cage s’en donne à coeur joie, avec toute l'exubérance qu’on lui connaît.
