Dans BlackBerry, projeté en première mondiale à la 73e Berlinale, les acteurs Jay Baruchel et Matt Johnson (également réalisateur et coscénariste) forment un joyeux tandem de nerds.
Le premier dans le rôle de Mike Lazaridis, l’ingénieur derrière la création du premier téléphone intelligent de l’histoire. Le second sous les traits de Doug Fregin, son partenaire d’affaires et cofondateur de la compagnie mère de BlackBerry, Research In Motion.
En conférence de presse, Matt Johnson faisait flèche de tout bois. Voici quelques-unes de ses déclarations durant cette rencontre à laquelle participaient Jay Baruchel et les acteurs Glenn Hoverton et Cary Elwes.
« Je n’avais pas du tout l’intention de jouer dans mon film. D’ailleurs, tous nos partenaires financiers étaient résolument contre. C’est Jay qui a exigé que je joue Doug. Ce que j’ai compris, c’est qu’il voulait que je sois là pour le soutenir en tant qu’acteur, et j’ai fait la même chose. Ce que vous voyez dans le film, c’est la trajectoire d’une relation qui évolue. »
« Mes films précédents étaient des faux documentaires. J’adore la liberté que ça procure de tourner sur le vif. Pour ce film, auquel je voulais donner un aspect plus cinématographique, nous avons utilisé deux caméras qui tournaient en même temps, avec des lentilles différentes, de manière à pouvoir jouer en continu et monter tout ce qu’on veut sans se soucier de faire des plans larges, moyens ou rapprochés. »
« Internet, dans ses premiers balbutiements, réunissait en ligne des gens qui parlaient de Star Trek. Ce que ça nous dit, c’est que ceux qui font avancer la technologie sont ceux qui sont imbibés de la culture “sci-fi”. J’ai vu dans cette idée un terreau fertile pour illustrer la naissance du BlackBerry. Je trouve que le rôle du cinéma de science-fiction dans le développement technologique mérite d’être reconnu. Nous vivons dans le monde imaginé par les TI, qui se sont inspirés des films qu’ils regardent. »
« Chez nous, les créateurs sont sommés d’imiter le style américain. Cette pression est si infâme qu'elle infiltre les écoles de cinéma où les étudiants, pour la plupart, essaient d’imiter ces modèles connus. Avec Jay, nous avons essayé, autant que possible, de rester local, avec une équipe entièrement canadienne et en privilégiant une esthétique que nous avons développée à Toronto. C’est difficile pour moi de vous dire ce à quoi ressemble le cinéma canadien parce qu’il n’a pas encore été défini. »
Photo : Martin Bilodeau
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