Les inconditionnels du cinéaste Joel Coen pourront voir sur AppleTV+, dès ce vendredi, The Tragedy of Macbeth mettant en vedette Denzel Washington et Frances McDormand.
Filmée en noir en blanc, cette relecture minimaliste du classique de William Shakespeare est riche en trouvailles visuelles. Et fidèle à ses thèmes de prédilection: crime, vengeance, amours impossibles, trahison, mort…
Les archives de Mediafilm répertorient plus de 200 adaptations shakespeariennes. Pour accompagner le visionnement de The Tragedy of Macbeth, nous en avons retenu cinq, échelonnées dans le temps, qu’il faut [à notre avis] avoir vu au moins une fois.
Henry V (1945)
On raconte que c’est à la demande Winston Churchill que Sir Laurence Olivier aurait entamé le tournage de Henry V, premier film d’une trilogie shakespearienne (Hamlet et Richard III ont suivi). Tournée en Irlande, cette adaptation n’est rien de moins que puissante et assortie d’une interprétation remarquable de l’acteur anglais.
Othello (1951)
Le monstre sacré du cinéma américain, Orson Welles, s’est lui aussi attaqué à quelques œuvres de Shakespeare. L’appréciation faite de son Othello par Robert-Claude Bérubé évoque «la mise en scène, la photographie, la musique et le montage, tous d'une qualité exceptionnelle» faisant de cette œuvre une «adaptation éblouissante».
Romeo et Juliette (1968)
En confiant le rôle des amoureux à des adolescents (Leonard Whiting et Olivia Hussey), le cinéaste italien Franco Zeffirelli jetait un éclairage rafraîchissant sur l’une des oeuvres les plus célèbres du Grand Will. Ce film remarquable, à la mise en scène somptueuse, a été lauréat de nombreux prix.
Much Ado About Nothing (1993)
Au-delà de ses tragédies et récits historiques, William Shakespeare a aussi écrit des comédies. Des plus populaires, Beaucoup de bruit pour rien (Much Ado About Nothing) a été portée au cinéma par l’acteur-réalisateur Kenneth Branagh avec un sens du rythme indéniable. Le film comporte par ailleurs des numéros d’acteurs formidables.
Coriolanus (2011)
Avec Coriolanus, Ralph Fiennes signe une lecture audacieuse d’une des ultimes tragédies de Shakespeare. Pour sa toute première réalisation, l’acteur a choisi de conserver le texte original en sonnets, transposé dans un contexte contemporain. Ce contraste vient appuyer sa mise en scène épurée.
