
Et au pire, on se mariera




Et au pire, on se mariera

L'avis de Mediafilm
Tout en respectant la structure du roman de Sophie Bienvenu, soit un monologue au "je" livré en huis clos, Léa Pool (LA PASSION D'AUGUSTINE) est parvenue à aérer le récit et à traduire en images cette longue confession. Et à préserver le secret d'Aïcha jusqu'au dénouement, déjouant habilement les suppositions du spectateur. Amours interdites et traumatismes d'enfance sont au coeur de ce portrait sensible d'une adolescente troublée. Le récit manque par contre de tension dramatique, d'où un suspense un peu mou. Mais la mise en scène satisfaisante - en dépit de quelques effets de style superflus -, sait se faire pudique dans les scènes les plus délicates. En outre, par sa fluidité, le montage alterne sans à-coups entre trois époques. Portant le film sur ses épaules, la volontaire Sophie Nélisse (MONSIEUR LAZHAR, ENDORPHINE, 1:54) a cependant parfois du mal à rendre toute la complexité de son personnage. En revanche, Jean-Simon Leduc et Karine Vanasse sont excellents.

Synopsis

(sortie en salle le 15 septembre 2017)
Année
2017Genre
DrameDurée
91 min.Origine
CanadaInformation
Classification

Genre
Drame
Année
2017
Durée
91 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
D'après le roman de
Pays
Canada
Québec
Suisse
Distribution
K-Films Amérique
Interprètes
Images










