Un Vendredi dingue, dingue, dingue! (Freaky Friday)

L'avis de Mediafilm

Si ce n'était de la prestation enjouée de l'impayable Jamie Lee Curtis et de la fraîcheur de la charmante Lindsay Lohan, découverte dans un autre remake d'un film de Disney, THE PARENT TRAP, cette troisième mouture de FREAKY FRIDAY serait bien ordinaire. De fait, avec ses effets spéciaux plutôt sages, la réalisation correcte de Mark Waters (le prometteur THE HOUSE OF YES et le navet HEAD OVER HEELS) s'avère à peine plus inspirée que celle d'un banal téléfilm. Réactualisant le récit, les scénaristes signent en revanche une adaptation assez vivante du livre de Mary Rodgers. Plus question ici de disserter sur les cycles du lavage et sur le sport, puisque la mère a quitté ses fourneaux pour embrasser une brillante carrière de psychologue, et que la fille a troqué ses baskets pour une guitare électrique. Mais à l'instar des précédentes versions, le sujet est développé de façon assez superficielle, à croire que seuls la mode, les garçons et les niveaux de langage sont responsables du fossé des générations. Bien que prévisibles, les péripéties s'avèrent souvent amusantes, tout comme les quiproquos provoqués par la transformation des deux protagonistes.

Manon Dumais