Sur le cinéma, sur sa mémoire, sa richesse, ses écarts et ses fulgurances. Sur la rigueur critique, sur l’indépendance du jugement, sur la diffusion d’un patrimoine que d’autres laissent dans l’ombre.
Par ses programmes éducatifs, l'organisme sans but lucratif éveille la curiosité des jeunes, les aide à lire les images, à s'orienter dans le flot de contenus, à distinguer ce qui vaut d'être vu.
Pour marquer ses 70 ans, Mediafilm vous invite à soutenir son rôle de veilleur et d'éveilleur.
Mediafilm, organisme de charité reconnu, émet des reçus d'impôt. Chaque don, aussi modeste soit-il, contribue directement à la pérennité de Mediafilm, à l’évolution de son infrastructure technologique et à la transmission d’une culture cinématographique exigeante et vivante.
Comme plusieurs cinéastes de ma génération, Mediafilm a accompagné mon éducation filmique. Aujourd’hui encore, l’organisme demeure un phare important qui éclaire la cinéphilie québécoise et alimente le débat. Bon 70ème!
- Pier-Philippe Chevigny - Cinéaste (Richelieu)
Ce que j’admire profondément, c’est la rigueur avec laquelle Mediafilm défend l’idée que le cinéma n’est pas qu’un divertissement, mais un art vivant, une façon de raconter notre monde. J’ai vu des jeunes découvrir leur passion grâce à CinÉcole. J’ai vu des œuvres mieux comprises grâce à un simple chiffre entre parenthèses. Mediafilm m’a souvent accompagnée dans l’ombre. Aujourd’hui, c’est une joie de tourner les projecteurs sur ses 70 ans et de le remercier pour sa contribution essentielle à notre culture cinématographique.
- Ginette Petit - Productrice (Il pleuvait des oiseaux, Space Cadet)
Quand j’étais enfant, j’allais consulter le Télé-Presse et je regardais les films cotés. Ça fait partie de ma culture. Encore aujourd’hui, c’est une référence pour moi.
- Denis Villeneuve - Cinéaste (Polytechnique, Incendies, Dune)
Malgré une mort subite qui l’aura vite privé de son héritage, Robert-Claude Bérubé et sa précision maniaque auront permis à l’Office de survivre en Mediafilm sur des décennies d’audaces et de pertinence. Aujourd’hui, 70 ans plus tard, avec les possibilités et les contraintes de la diffusion numérique, Mediafilm sert encore de pare-excitation à une jeunesse invitée à parfaire son sens à la vie en se laissant porter par le cinéma.
- Jean-François Chicoine - Pédiatre au CHU Sainte-Justine et ex-critique de cinéma
Grâce aux séances scolaires encadrées par Mediafilm, j’ai vécu mes plus émouvantes, mes plus confrontantes, mes plus bouleversantes projections.
- Anaïs Barbeau-Lavalette - Cinéaste (Inch’Allah, La déesse des mouches à feu, Chien blanc)
Pour moi, CinÉcole représente l’une des expériences les plus marquantes de ma carrière. J’ai eu la chance d’y présenter Kuessipan à des classes d’élèves en francisation, souvent nouvellement arrivés au Québec. Voir les récits de vie de mes personnages — issus d’un territoire, d’une langue et d’une culture bien ancrés — résonner chez ces spectateurs en pleine démarche d’intégration m’a profondément émue. Les échanges qui ont suivi la projection ont été d’une rare intensité.
- Myriam Verreault - Cinéaste (À l’Ouest de Pluton, Kuessipan)
Le développement du cinéphile de demain est d'une importance capitale, surtout en ces temps difficiles pour le cinéma. Grâce à CinÉcole, mon film Félix et Meira a été présenté aux élèves du secondaire. Ce fut probablement leur première porte d'entrée dans l'univers des communautés juives hassidiques. Je suis extrêmement reconnaissant envers Mediafilms pour cela.
- Maxime Giroux - Cinéaste (Félix et Meira, Norbourg)