Go to main content
4

Rock de velours (Velvet Goldmine)

G.-B. 1998. Drame musical de Todd Haynes avec Jonathan Rhys Meyers, Christian Bale, Ewan McGregor. En 1984, un journaliste doit retrouver un célèbre chanteur de «Glam Rock» qui était son idole de jeunesse. Recréation saisissante d'une époque de grande liberté de moeurs. Récit confus par moments. Réalisation haute en couleur. Jeu audacieux et survolté d'E. McGregor.

13 ans + (érotisme)
4

Rock de velours (Velvet Goldmine)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

G.-B. 1998. Drame musical de Todd Haynes avec Jonathan Rhys Meyers, Christian Bale, Ewan McGregor.

En 1984, un journaliste doit retrouver un célèbre chanteur de «Glam Rock» qui était son idole de jeunesse. Recréation saisissante d'une époque de grande liberté de moeurs. Récit confus par moments. Réalisation haute en couleur. Jeu audacieux et survolté d'E. McGregor.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
En 1974 à Londres, c'est l'apogée du «Glam Rock». Pour échapper au personnage qu'il s'est créé, le chanteur bisexuel Brian Slade organise son faux assassinat sur scène. Mais le canular est vite découvert et ses fans, furieux, le renient. En 1984 à New York, le journaliste anglais Arthur Stuart est chargé de découvrir où se trouve présentement Slade, qui était l'idole de sa jeunesse. Pour ce faire, il interroge Cecil, le premier gérant du chanteur, puis Mandy, son ex-épouse, ainsi que la star américaine Curt Wild, avec qui Slade a eu une liaison orageuse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après Safe, une oeuvre glaciale au style minimaliste, le réalisateur américain Todd Haynes change radicalement de registre pour livrer sa vision toute personnelle des grandes heures du «Glam Rock», un phénomène musical et social essentiellement britannique. Haynes a en effet conçu un film énergique baignant dans une orgie de lumière, de couleurs et de sons, qui parvient remarquablement à faire revivre l'atmosphère d'une époque où les rêves les plus fous semblaient réalisables, et qui se caractérisait par une liberté sexuelle sans bornes. L'auteur ne se cache pas de s'être inspiré des carrières de David Bowie et Iggy Pop. Tout comme il se réclame ouvertement de Citizen Kane pour sa structure dramatique, à la différence qu'ici, le journaliste s'avère lui-même impliqué dans certains événements passés, ce qui engendre malheureusement par moments de la confusion et des scènes inabouties. Ewan McGregor vole la vedette à ses partenaires par son jeu audacieux et survolté. Pour sa part, Christian Bale ne parvient par toujours à conférer suffisamment d'intensité à son personnage.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3