Rock de velours (Velvet Goldmine)
Rock de velours (Velvet Goldmine)
L'avis de Mediafilm
Après Safe, une oeuvre glaciale au style minimaliste, le réalisateur américain Todd Haynes change radicalement de registre pour livrer sa vision toute personnelle des grandes heures du «Glam Rock», un phénomène musical et social essentiellement britannique. Haynes a en effet conçu un film énergique baignant dans une orgie de lumière, de couleurs et de sons, qui parvient remarquablement à faire revivre l'atmosphère d'une époque où les rêves les plus fous semblaient réalisables, et qui se caractérisait par une liberté sexuelle sans bornes. L'auteur ne se cache pas de s'être inspiré des carrières de David Bowie et Iggy Pop. Tout comme il se réclame ouvertement de Citizen Kane pour sa structure dramatique, à la différence qu'ici, le journaliste s'avère lui-même impliqué dans certains événements passés, ce qui engendre malheureusement par moments de la confusion et des scènes inabouties. Ewan McGregor vole la vedette à ses partenaires par son jeu audacieux et survolté. Pour sa part, Christian Bale ne parvient par toujours à conférer suffisamment d'intensité à son personnage.
Synopsis
En 1974 à Londres, c'est l'apogée du «Glam Rock». Pour échapper au personnage qu'il s'est créé, le chanteur bisexuel Brian Slade organise son faux assassinat sur scène. Mais le canular est vite découvert et ses fans, furieux, le renient. En 1984 à New York, le journaliste anglais Arthur Stuart est chargé de découvrir où se trouve présentement Slade, qui était l'idole de sa jeunesse. Pour ce faire, il interroge Cecil, le premier gérant du chanteur, puis Mandy, son ex-épouse, ainsi que la star américaine Curt Wild, avec qui Slade a eu une liaison orageuse.
Année
1998Genre
Drame musicalOrigine
Grande-BretagneInformation
Classification
Genre
Drame musical
Année
1998
Réalisation
Pays
Grande-Bretagne
Distribution
Alliance Vivafilm