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Forteresse (Fortress)

Aust. 1992. Science-fiction de Stuart Gordon avec Christophe Lambert, Kurtwood Smith, Loryn Locklin. Dans le futur, des détenus tentent de s'évader d'un pénitencier dont la sécurité est assurée grâce à une technologie avancée. Scénario plutôt quelconque. Accent mis sur l'action et la violence. Décors intéressants. Interprétation amusée de personnages unidimensionnels.

13 ans + (violence)
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Forteresse (Fortress)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Aust. 1992. Science-fiction de Stuart Gordon avec Christophe Lambert, Kurtwood Smith, Loryn Locklin.

Dans le futur, des détenus tentent de s'évader d'un pénitencier dont la sécurité est assurée grâce à une technologie avancée. Scénario plutôt quelconque. Accent mis sur l'action et la violence. Décors intéressants. Interprétation amusée de personnages unidimensionnels.

Dans les États-Unis du futur où le problème de la surpopulation est devenu intolérable, la loi oblige les couples à ne concevoir qu'un seul enfant. C'est pourquoi John et Karen Brennick sont arrêtés alors que cette dernière est enceinte pour une seconde fois. Ils aboutissent ainsi dans un pénitencier dernier cri, dont on ne s'évade pas. Et pour cause, puisque chaque détenu doit ingurgiter de force un appareil qui prévient les gardiens du moindre de ses mouvements. De plus, l'engin permet de tuer à distance les récalcitrants. Alors que John se met à dos le directeur de la prison, ce dernier force Karen à devenir sa maîtresse. La jeune femme joue le jeu dans l'espoir de délivrer son mari. Le jour de l'évasion arrive enfin.

L’AVIS DE MEDIAFILM

On reconnaît vite dans ce film de série B le coup de griffe du réalisateur de RE-ANIMATOR, Stuart Gordon. Bien sûr, le canevas de base n'innove en rien le genre. Ce n'est certes pas dans l'avalanche de scènes d'action et de gore que l'on trouvera sa pitance. Même si l'emballage est impeccablement ficelé, les scénaristes se sont un peu perdus dans l'imbroglio de l'intrigue pour accoucher finalement d'une fin fort décevante. L'intérêt se porterait plutôt sur cette prison dont les décors sophistiqués se situeraient à mi-chemin entre les phobies d'un Kafka et les angoisses d'un Orwell. Les interprètes s'amusent à incarner des personnages unidimensionnels.

Texte : Christian Depoorter

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