Fr. 1991. Drame de Alain Corneau avec Jean-Pierre Marielle, Anne Brochet, Gérard Depardieu. Un virtuose de la viole vivant en reclus avec ses deux filles accepte difficilement la présence d'un jeune élève. Adaptation fidèle du roman de Pascal Quignard. Récit raconté avec une grande sobriété de ton. Évocation fastueuse et précise. Images composées comme des tableaux d'époque. Musique admirable. Jeu tout en retenue des interprètes.
Un virtuose de la viole vivant en reclus avec ses deux filles accepte difficilement la présence d'un jeune élève. Adaptation fidèle du roman de Pascal Quignard. Récit raconté avec une grande sobriété de ton. Évocation fastueuse et précise. Images composées comme des tableaux d'époque. Musique admirable. Jeu tout en retenue des interprètes.
Avec une grande sobriété de ton, qui sied bien à l'existence austère menée par le vrai Sainte-Colombe, le réalisateur Alain Corneau (SÉRIE NOIRE) aborde le thème des contraires qui se repoussent et s'attirent. L'évocation historique s'avère fastueuse et précise, tout comme l'image est des plus léchées, au point qu'on lui accorde souvent plus d'attention qu'au récit. Chaque scène est composée comme un tableau d'époque et le mouvement s'apparente parfois à une solennelle immobilité, ce qui occasionne quelques passages à vide. Heureusement durant ces moments-là, une admirable musique comble l'espace que laissent apparaître ces lenteurs. Le jeu tout en retenue des interprètes, en particulier celui de Jean-Pierre Marielle (QUELQUES JOURS AVEC MOI), fait preuve d'une grande conviction.
Texte : Christian Depoorter
Par : H F,
"Douze ans ont passé mais les draps de notre lit ne sont pas encore froids." (Ce que dit Monsieur de Sainte Colombe au fantôme de sa femme pour lui témoigner tout son amour.)
J'attribue à ce film la Cote
Par : H F,
"Nous allons composer chaque plan comme si Baugin regardait dans l'objectif pour dessiner les scènes, et que Georges de La Tour les éclairait à la bougie." (Alain Corneau)
J'attribue à ce film la Cote
Par : Gamila loka,
Tu as ben raison Olivier. Cote à réviser.
J'attribue à ce film la Cote