Go to main content
3

Tous les matins du monde

Fr. 1991. Drame de Alain Corneau avec Jean-Pierre Marielle, Anne Brochet, Gérard Depardieu. Un virtuose de la viole vivant en reclus avec ses deux filles accepte difficilement la présence d'un jeune élève. Adaptation fidèle du roman de Pascal Quignard. Récit raconté avec une grande sobriété de ton. Évocation fastueuse et précise. Images composées comme des tableaux d'époque. Musique admirable. Jeu tout en retenue des interprètes.

Général
3

Tous les matins du monde (Tous les matins du monde)

Général Général

Fr. 1991. Drame de Alain Corneau avec Jean-Pierre Marielle, Anne Brochet, Gérard Depardieu.

Un virtuose de la viole vivant en reclus avec ses deux filles accepte difficilement la présence d'un jeune élève. Adaptation fidèle du roman de Pascal Quignard. Récit raconté avec une grande sobriété de ton. Évocation fastueuse et précise. Images composées comme des tableaux d'époque. Musique admirable. Jeu tout en retenue des interprètes.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Récompenses
À la mort de son épouse, Monsieur de Sainte-Colombe, un virtuose de la viole, se retire du monde pour se consacrer exclusivement à sa musique et à l'éducation de ses deux filles, Madeleine et Toinette. Plongé dans les souvenirs de son amour perdu, il accepte difficilement la présence de Marin Marais, un jeune élève que courtise Madeleine. Lorsque celle-ci tombe enceinte, Marais, qui convoite les fastes de Versailles, préfère l'abandonner. Elle finit par se suicider après une longue maladie. Complètement reclus, Sainte-Colombe reçoit une dernière fois la visite de son élève qui, à l'apogée de sa gloire, commence à douter de son art.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec une grande sobriété de ton, qui sied bien à l'existence austère menée par le vrai Sainte-Colombe, le réalisateur Alain Corneau (SÉRIE NOIRE) aborde le thème des contraires qui se repoussent et s'attirent. L'évocation historique s'avère fastueuse et précise, tout comme l'image est des plus léchées, au point qu'on lui accorde souvent plus d'attention qu'au récit. Chaque scène est composée comme un tableau d'époque et le mouvement s'apparente parfois à une solennelle immobilité, ce qui occasionne quelques passages à vide. Heureusement durant ces moments-là, une admirable musique comble l'espace que laissent apparaître ces lenteurs. Le jeu tout en retenue des interprètes, en particulier celui de Jean-Pierre Marielle (QUELQUES JOURS AVEC MOI), fait preuve d'une grande conviction.

Texte : Christian Depoorter

COMMENTAIRES

04 mai 2015, 10:50:30

Par : Gamila loka,

Tu as ben raison Olivier. Cote à réviser.

J'attribue à ce film la Cote 3


04 mai 2015, 10:47:14

Par : H F,

"Douze ans ont passé mais les draps de notre lit ne sont pas encore froids." (Ce que dit Monsieur de Sainte Colombe au fantôme de sa femme pour lui témoigner tout son amour.)

J'attribue à ce film la Cote 3


04 mai 2015, 10:50:36

Par : H F,

"Nous allons composer chaque plan comme si Baugin regardait dans l'objectif pour dessiner les scènes, et que Georges de La Tour les éclairait à la bougie." (Alain Corneau)

J'attribue à ce film la Cote 3


L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3