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Une Saveur de passion (Como agua para chocolate)

Mex. 1992. Comédie dramatique de Alfonso Arau avec Lumi Cavazos, Marco Leonardi, Regina Torné. Une mère tyrannique vivant dans un ranch oblige sa plus jeune fille à lui servir de bonne et de cuisinière. Chronique pittoresque et fantaisiste. Mélange de tendresse et de dureté. Traitement un peu lourd. Personnages savoureux. Illustration jolie. Jeu charmant de la jeune protagoniste.

Général
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Une Saveur de passion (Como agua para chocolate)

Général Général

Mex. 1992. Comédie dramatique de Alfonso Arau avec Lumi Cavazos, Marco Leonardi, Regina Torné.

Une mère tyrannique vivant dans un ranch oblige sa plus jeune fille à lui servir de bonne et de cuisinière. Chronique pittoresque et fantaisiste. Mélange de tendresse et de dureté. Traitement un peu lourd. Personnages savoureux. Illustration jolie. Jeu charmant de la jeune protagoniste.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
D'après le roman de Laura Esquivel
Pays :
Distributeur :
C/FP
Tita vit avec sa mère et ses deux soeurs dans un ranch au bord du Rio Grande. Etant la plus jeune de la famille, le mariage lui est interdit, car elle doit servir sa mère jusqu'à la mort de celle-ci. Follement amoureux de Tita, le pauvre Pedro se résout à épouser une des soeurs de la jeune fille afin de pouvoir au moins vivre sur le ranch et être ainsi près de celle qu'il aime. De son côté, Tita développe ses dons de cuisinière en préparant des plats aux propriétés parfois aphrodisiaques et parfois lacrymogènes. Mais un jour, elle décide de fuir sa mère tyrannique et de se réfugier chez un médecin texan avec qui elle se fiance. Tita remet cependant en cause ses projets de mariage lorsqu'elle retrouve son Pedro qui l'aime autant qu'avant.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Alfonso Arau porte à l'écran un roman écrit par son épouse. Il s'agit d'une chronique pittoresque et fantaisiste où des éléments insolites agrémentent une étude de moeurs tantôt tendre et tantôt dure. L'origine littéraire du sujet pèse parfois un peu lourd dans la construction narrative qui progresse par à coups. Mais ce défaut est compensé par une profusion de détails savoureux dans la description des personnages et par l'humour qui caractérise plusieurs scènes. La réalisation s'avère plutôt bancale, notamment au plan du montage où l'on remarque des maladresses, mais les images sont jolies. La jeune protagoniste possède un charme conquérant.

Texte : Martin Girard

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