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Poetic Justice

É.-U. 1993. Drame psychologique de John Singleton avec Janet Jackson, Tupac Shakur, Tyra Ferrell. Une coiffeuse qui se remet difficilement de la mort de son copain se joint à une amie pour un périple avec deux postiers. Variations intimistes mais un peu trop systématiques sur le thème des relations homme/femme. Personnages bien cernés. Mise en scène dynamique. Jeu talentueux.

13 ans + (langage vulgaire)
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Poetic Justice (Poetic Justice)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 1993. Drame psychologique de John Singleton avec Janet Jackson, Tupac Shakur, Tyra Ferrell.

Une coiffeuse qui se remet difficilement de la mort de son copain se joint à une amie pour un périple avec deux postiers. Variations intimistes mais un peu trop systématiques sur le thème des relations homme/femme. Personnages bien cernés. Mise en scène dynamique. Jeu talentueux.

Année :
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Columbia
La coiffeuse Justice se remet difficilement de la mort de son copain, abattu par des voyous il y a quelques mois. La jeune femme tente d'exorciser sa peine en écrivant des poèmes qu'elle lit ensuite à sa meilleure amie Jessie. Cette dernière fréquente un jeune employé des postes, Chicago, qui fait régulièrement le voyage de Los Angeles à Oakland avec son collègue Lucky pour y livrer le courrier. Un jour, Jessie et Justice accompagnent les deux jeunes hommes durant ce périple de quelques heures. Après un premier contact rempli d'antagonismes, Justice et Lucky en viennent à s'éprendre l'un de l'autre. A l'inverse, Chicago et Jessie voient leur relation se détériorer au fur et à mesure qu'avance la journée.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le premier tiers du film rappelle le climat de tension urbaine de BOYZ N THE HOOD. Mais par la suite, John Singleton s'engage dans un drame plus intimiste en se concentrant sur ses quatre principaux personnages qu'il lance sur la route. En fait, l'auteur s'attache cette fois à décortiquer les éléments de tension qui existent entre homme et femme plutôt qu'entre frères de race. Le scénario fait alterner querelles et réconciliations d'une manière un peu trop systématique. Mais les personnages sont bien cernés et les dialogues convaincants. Sobre mais néanmoins assez dynamique et fort contrôlée, la mise en scène met bien en valeur le jeu talentueux des interprètes.

Texte : Martin Girard

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