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Le Projet Blair (The Blair Witch Project)

É.-U. 1999. Drame d'horreur de Daniel Myrick, Eduardo Sanchez avec Heather Donahue, Michael Williams, Joshua Leonard. La découverte d'extraits de films de trois cinéastes permet de comprendre leur disparition mystérieuse dans une forêt hantée. Horreur plus suggérée que montrée. Traitement hyperréaliste. Réalisation dépouillée. Interprétation fort naturelle.

13 ans +
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Le Projet Blair (The Blair Witch Project)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1999. Drame d'horreur de Daniel Myrick, Eduardo Sanchez avec Heather Donahue, Michael Williams, Joshua Leonard.

La découverte d'extraits de films de trois cinéastes permet de comprendre leur disparition mystérieuse dans une forêt hantée. Horreur plus suggérée que montrée. Traitement hyperréaliste. Réalisation dépouillée. Interprétation fort naturelle.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
En octobre 1994, trois étudiants partent avec une caméra 16 mm et une camescope pour tourner un documentaire sur une légende urbaine selon laquelle une sorcière hanterait la forêt de Black Hills dans le Maryland. Mais, ce faisant, les jeunes cinéastes se perdent dans la nature et disparaissent mystérieusement. Toutefois, un an plus tard, on retrouve les films et vidéos tournés, ce qui permet, en les mettant bout à bout, de reconstituer les événements terrifiants ayant mené à leur disparition.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il arrive parfois que le manque de moyens permette à des cinéastes, le plus souvent débutants, de revenir aux sources du septième art et, à force d'ingéniosité ou de roublardise, de réaliser des oeuvres ayant une puissance d'évocation dépassant celle de superproductions utilisant les effets spéciaux les plus sophistiqués. Daniel Myrick et Eduardo Sanchez réussissent ce tour de force en renouvelant un thème vieux comme le monde (la peur du noir, de l'isolement et de l'inconnu) avec un traitement hyperréaliste misant principalement sur l'ellipse, les sons (plus que les images) et une ligne de récit qui tire profit des contraintes de tournage. Évidemment, certaines limites sont tout de même présentes comme en font foi les cadrages souvent flous ou imprécis et le sautillement continuel des images. Malgré cela, les auteurs, avec leurs caméras subjectives, excellent à faire partager aux spectateurs l'angoisse croissante des personnages. Des jeunes interprètes, inconnus du grand écran et doués pour l'improvisation, livrent une performance d'un naturel désarmant qui empêche définitivement le projet de tomber à plat.

Texte : Jean Beaulieu

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