É.-U. 1995. Drame psychologique de Tim Robbins avec Susan Sarandon, Sean Penn, Robert Prosky. Une religieuse et travailleuse sociale apporte un soutien spirituel à un détenu condamné à la peine capitale. Scénario inspiré d'une histoire vraie. Sujet bouleversant abordé avec tact et sensibilité. Mise en scène entièrement au service des personnages. Jeu saisissant de S. Penn et S. Sarandon.
Une religieuse et travailleuse sociale apporte un soutien spirituel à un détenu condamné à la peine capitale. Scénario inspiré d'une histoire vraie. Sujet bouleversant abordé avec tact et sensibilité. Mise en scène entièrement au service des personnages. Jeu saisissant de S. Penn et S. Sarandon.
À travers ce deuxième film, Tim Robbins (BOB ROBERTS) poursuit son autopsie de la société américaine avec un sujet des plus consistants, bien que portant à la controverse. Au-delà des considérations religieuses que Robbins aborde avec un respect solennel, cet intense face-à-face fait appel à l'humanité que chaque individu possède au fond de lui et ce, sur le mode de la confession plutôt que du procès. Robbins contourne tous les pièges en prenant parti pour les émotions brutes que suscite cette histoire inspirée du récit véridique de soeur Helen Prejean. Sa caméra fixe scrute les visages et multiplie les images fortes, dans une volonté de dépouillement qui exclut toute manipulation sentimentale. Son film s'égrène comme un chapelet, étirant le temps en dernière heure, pour évoquer la douloureuse attente du condamné, à qui Sean Penn prête ses traits et son talent. Susan Sarandon communie avec lui dans la plus parfaite harmonie.
Texte : Martin Bilodeau
Leah Rozen - People
The anguish suffered by everyone - the doomed killer, the lawyer (...), the parents of his victims and the nun who listens to and hears them all - is wrenchingly real. Sarandon wears almost no makeup but shines with an inner radiance.
(Texte paru en 1996)
Maurice Terrail - Ciné-Feuilles
(...) pourquoi fallait-il, au moment de l'exécution, faire apparaître en montage alterné la scène du viol et du meurtre. (...) En quelques secondes le spectateur horrifié ne peut que se dire que la mort douce par injection est encore une peine bien légère.
(Texte paru en 1996)
Emanuel Levy - Variety
Sans makeup, Sarandon inhabits the nun's role with powerful conviction, expressing the character's valor and vulnerability. Penn's tough yet intricate Poncelet complements Sarandon superbly.
(Texte paru en 1995)
Pierre d'André - ROC
Basé sur le récit authentique de soeur Helen Prejean, le film est un drame d'une rare puissance, bénéficiant d'une interprétation exceptionnelle. (...) Le spectateur est saisi d'une émotion intense devant cette histoire bouleversante.
(Texte paru en 1996)
Janet Maslin - The New York Times
Mr. Robbins's writing is at times too speechy in tackling these issues, but his direction is graceful and finally devastating. The film moves methodically toward the agonizing conclusion that is its raison d'être.
(Texte paru en 1995)