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Tales From the Gimli Hospital (Tales from the Gimli Hospital)

Can. 1988. Comédie fantaisiste de Guy Maddin avec Kyle McCulloch, Michael Gottli, Angela Heck. Au début du XXe siècle, dans un hôpital de fortune, une âpre rivalité naît entre deux hommes liés par un terrible secret. Ersatz de film muet additionné d'une trame sonore narrative. Développements biscornus mêlant candeur et outrance. Mise en scène imaginative. Interprétation stylisée. (sortie en salle: 20 septembre 2007)

Général
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Tales From the Gimli Hospital (Tales from the Gimli Hospital)

Général Général

Can. 1988. Comédie fantaisiste de Guy Maddin avec Kyle McCulloch, Michael Gottli, Angela Heck.

Au début du XXe siècle, dans un hôpital de fortune, une âpre rivalité naît entre deux hommes liés par un terrible secret. Ersatz de film muet additionné d'une trame sonore narrative. Développements biscornus mêlant candeur et outrance. Mise en scène imaginative. Interprétation stylisée. (sortie en salle: 20 septembre 2007)

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Cinéphile
Au chevet de leur mère malade, la vieille Amma raconte à ses petits-enfants une étrange histoire. C'est celle d'Einar le solitaire, un pêcheur qui fut frappé de la variole lors d'une épidémie au début du siècle. Soigné dans un hôpital de fortune, Einar y fit la rencontre d'un autre malade, Gunnar, qui jouissait d'un don de conteur. Les deux hommes s'aperçurent qu'ils étaient liés par un terrible secret entourant la mort de l'épouse de Gunnar, la belle Snofridur. Il en résulta une âpre rivalité entre les deux hommes qui s'affrontèrent dans un duel. Tous deux en réchappèrent cependant comme ils devaient triompher de la maladie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tourné avec un budget fort modeste, ce film bizarre est pratiquement l'oeuvre d'un seul homme qui s'est de surcroît décerné un rôle secondaire dans l'histoire. L'ensemble se présente comme un ersatz de production de l'époque du cinéma muet à laquelle on aurait ajouté une trame sonore narrative. Si l'on est attentif au goût manifesté par l'auteur pour les excentricités de comportement et l'étrangeté des situations, on peut prendre un certain plaisir à des développements biscornus où la candeur se mêle à l'outrance. La mise en scène ne manque pas d'invention et l'interprétation est à ce point minimale qu'elle en paraît stylisée.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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