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Lune rouge (China Moon)

É.-U. 1991. Drame policier de John Bailey avec Ed Harris, Madeleine Stowe, Benicio Del Toro. Une richarde qui a assassiné son mari pousse son amant inspecteur de police à faire disparaître toutes traces du meurtre. Polar rappelant "Body Heat". Artifices scénaristiques apparents. Personnages réduits à de simples archétypes. Mise en scène d'un professionnalisme attentif. Bons interprètes.

13 ans + (violence)
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Lune rouge (China Moon)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1991. Drame policier de John Bailey avec Ed Harris, Madeleine Stowe, Benicio Del Toro.

Une richarde qui a assassiné son mari pousse son amant inspecteur de police à faire disparaître toutes traces du meurtre. Polar rappelant "Body Heat". Artifices scénaristiques apparents. Personnages réduits à de simples archétypes. Mise en scène d'un professionnalisme attentif. Bons interprètes.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Inspecteur à la brigade des homicides, Kyle Bodine ébauche une liaison avec l'attirante Rachel Munro. Celle-ci est l'épouse d'un richard qui la bat et la trompe impunément. Surprise un soir alors qu'elle plie bagage pour le quitter, Rachel abat son mari qui s'était interposé. Torturé entre son devoir de flic et l'amour qu'il porte à la belle, Kyle finit par accepter de faire disparaître toutes traces du meurtre. Mais son jeune partenaire de patrouille fait avancer l'enquête avec perspicacité. Apprenant que l'arme du crime se révèle être la sienne, Kyle comprend alors qu'il a été manipulé tout au long de cette affaire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Passion brûlante sur fond d'enquête policière, CHINA MOON lorgne les films noirs des années 1940. Cette référence s'avère d'autant plus indéniable que l'intrigue se développe selon un schéma qui rappelle presque point par point la machination de BODY HEAT. Si les vieux ingrédients du polar fonctionnent seulement lorsque l'enchaînement criminel se déclenche comme une mécanique de précision, ce n'est certes point toujours le cas ici. Réduits à de simples archétypes, les personnages se démènent sans susciter d'impact émotionnel, tant leurs motivations relèvent d'artifices scénaristiques. Une mise en scène d'un professionnalisme attentif et de bons interprètes ne dépassent guère les limites imposées par le carcan de leurs contrats respectifs.

Texte : Christian Depoorter

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