L'avis de Mediafilm

Passion brûlante sur fond d'enquête policière, CHINA MOON lorgne les films noirs des années 1940. Cette référence s'avère d'autant plus indéniable que l'intrigue se développe selon un schéma qui rappelle presque point par point la machination de BODY HEAT. Si les vieux ingrédients du polar fonctionnent seulement lorsque l'enchaînement criminel se déclenche comme une mécanique de précision, ce n'est certes point toujours le cas ici. Réduits à de simples archétypes, les personnages se démènent sans susciter d'impact émotionnel, tant leurs motivations relèvent d'artifices scénaristiques. Une mise en scène d'un professionnalisme attentif et de bons interprètes ne dépassent guère les limites imposées par le carcan de leurs contrats respectifs.

Christian Depoorter