É.-U. 1996. Comédie de Bill Couturié avec Matt LeBlanc, Jayne Brook, Bill Cobbs. Un singe surdoué au base-ball transforme un lanceur et son équipe en champions. Scénario invraisemblable et prévisible. Humour vulgaire. Rythme déficient. Personnages caricaturaux. Réalisation appliquée. Interprétation forcée.
Un singe surdoué au base-ball transforme un lanceur et son équipe en champions. Scénario invraisemblable et prévisible. Humour vulgaire. Rythme déficient. Personnages caricaturaux. Réalisation appliquée. Interprétation forcée.
Cette nouvelle variation sur le thème usé de l'amitié homme/animal constitue un spectacle aussi invraisemblable qu'accablant. L'histoire de ce lanceur influencé par un singe, tant au niveau des performances athlétiques que celui des comportements humains, ne s'avère ni drôle ni engageante. Les auteurs semblent davantage intéressés par la facilité d'un humour vulgaire que par l'empathie des spectateurs: les personnages qu'ils proposent sont idiots et caricaturaux et l'hystérie du singe suscite l'irritation plutôt que l'amusement. Débordant de clichés, le scénario se montre désespérément prévisible et dénué de rythme. La réalisation appliquée dénote bien par moment un certain dynamisme, mais ne parvient pas à racheter la médiocrité du matériel filmé. Pour sa part, l'interprétation forcée et peu convaincante des comédiens, face à un singe hors de contrôle, ne fait qu'amplifier l'échec du film.
Texte : Alain Dubeau