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Rien que pour les hommes (Beefcake)

Can. 1999. Étude de moeurs de Thom Fitzgerald avec Daniel MacIvor, Joshua Peace, Carroll Godsman. Dans les années 1950, un photographe recrute de jeunes modèles pour un magazine consacré au nu masculin. Partie fictive moins captivante que l'aspect documentaire. Magnifiques images d'archives. Direction artistique colorée. Interprétation honnête.

16 ans + (érotisme)
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Rien que pour les hommes (Beefcake)

16 ans + (érotisme) 16 ans + (érotisme)

Can. 1999. Étude de moeurs de Thom Fitzgerald avec Daniel MacIvor, Joshua Peace, Carroll Godsman.

Dans les années 1950, un photographe recrute de jeunes modèles pour un magazine consacré au nu masculin. Partie fictive moins captivante que l'aspect documentaire. Magnifiques images d'archives. Direction artistique colorée. Interprétation honnête.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Dans les années 50, à Los Angeles, le photographe Bob Meizer fonde le magazine Physique Pictural, consacré à la beauté du corps masculin. Aidé par sa mère, dévouée et naïve, Meizer recrute ses modèles chez les jeunes soldats, les culturistes et les marginaux qu'il installe chez lui. L'un d'eux, Neil O'Hara, arrive de Nouvelle-Ecosse et est déterminé à devenir une vedette. Malheureusement, Meizer est arrêté et subit un procès pour prostitution masculine. Parallèlement, des témoins de cette époque révolue relatent leurs souvenirs devant la caméra.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après un premier film réussi, THE HANGING GARDEN, Thom Fitzgerald a misé sur un projet plus risqué, à mi-chemin entre l'étude de moeurs et le documentaire. D'une part, il recueille le témoignage d'hommes mûrs qui, à l'époque, étaient de jeunes modèles ou des photographes travaillant pour Bob Meizer, une légende dans le milieu gay qui avait à la fois fondé l'agence de culturistes AMG et le magazine Physique Pictorial, le précurseur de Muscles et Playgirl. D'autre part, le cinéaste illustre les grands moments de la vie de Meizer, ainsi que son procès. Ce mélange de genres et de techniques (entrevues, films d'archives, reconstitutions en couleurs ou en noir et blanc) n'est pas toujours heureux, surtout que la partie fictive s'avère beaucoup moins captivante que l'aspect documentaire. De magnifiques images d'archives s'insèrent toutefois très bien dans l'ensemble grâce à un montage précis qui met en valeur la beauté naïve des corps exploités par Meizer. Une direction artistique colorée, une musique enjouée et une interprétation honnête complètent cette description amusée d'un monde marginal.

Texte : André Caron

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