Can. 1993. Drame de Atom Egoyan avec Atom Egoyan, Arsinée Khanjian, Ashot Adamian. Un photographe canadien d'origine arménienne parcourt le pays de ses ancêtres afin d'y photographier de vieilles églises pour un projet de calendrier. Variations intimistes sur le thème de la communication. Tableaux aux leitmotive narratifs répétitifs. Technique adéquate. Interprétation dans le ton.
Un photographe canadien d'origine arménienne parcourt le pays de ses ancêtres afin d'y photographier de vieilles églises pour un projet de calendrier. Variations intimistes sur le thème de la communication. Tableaux aux leitmotive narratifs répétitifs. Technique adéquate. Interprétation dans le ton.
Tourné en 16 mm. et en vidéo, ce film permet à Atom Egoyan d'aborder ses thèmes favoris sur un mode encore plus personnel et intimiste que dans ses oeuvres précédentes. Fasciné comme toujours par le thème de la communication, que ce soit entre les êtres humains ou entre un individu et le monde qui l'entoure, Egoyan évoque en parallèle la rupture d'un couple et la crise d'identité culturelle que vivent des immigrés. Le film est construit à partir de quelques leitmotive narratifs qui se répètent systématiquement. Chaque tableau ajoute un élément nouveau à la compréhension de l'ensemble, mais le procédé s'avère un peu monocorde. Techniquement, l'ensemble demeure adéquat et l'interprétation est dans le ton voulu.
Texte : Martin Girard