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La Coupe d'or (The Golden Bowl)

É.-U. 2000. Drame de moeurs de James Ivory avec Uma Thurman, Jeremy Northam, Nick Nolte. Dans les années 1910, un prince italien désargenté qui a épousé la fille d'un milliardaire s'engage dans une liaison avec la jeune épouse de ce dernier. Adaptation luxueuse mais un peu superficielle d'un roman de Henry James. Intrigue savamment mélodramatique. Mise en scène fignolée. Interprétation satisfaisante dans l'ensemble.

Général
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La Coupe d'or (The Golden Bowl)

Général Général

É.-U. 2000. Drame de moeurs de James Ivory avec Uma Thurman, Jeremy Northam, Nick Nolte.

Dans les années 1910, un prince italien désargenté qui a épousé la fille d'un milliardaire s'engage dans une liaison avec la jeune épouse de ce dernier. Adaptation luxueuse mais un peu superficielle d'un roman de Henry James. Intrigue savamment mélodramatique. Mise en scène fignolée. Interprétation satisfaisante dans l'ensemble.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Ruth Prawer Jhabvala
D'après le roman de Henry James
Distributeur :
Christal Films
En 1903, en Angleterre, le prince italien Amerigo, un aristocrate désargenté, devient l'époux de Maggie, la fille du milliardaire américain Adam Verver. Au cours des années suivantes, Amerigo s'engage dans une liaison avec Charlotte, une amie d'enfance de Maggie dont il était amoureux avant de se marier, et qui a entre-temps épousé Adam. Profitant du fait que sa jeune épouse et son beau-père fuient les mondanités, Amerigo accompagne volontiers Charlotte à tous les bals de la haute société londonienne, ce qui finit par éveiller les soupçons de Fanny, une amie de la famille. Mais cette dernière ne se décide à parler que lorsqu'un concours de circonstances amène Maggie à découvrir la duplicité de son mari et de Charlotte.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans la foulée de WASHINGTON SQUARE, THE PORTRAIT OF A LADY et THE WINGS OF THE DOVE, voilà une autre adaptation extrêmement soignée mais pas complètement satisfaisante d'un roman de Henry James. Ce film est le troisième de James Ivory, après THE EUROPEANS et THE BOSTONIANS, à s'inspirer d'une oeuvre du célèbre écrivain. On y retrouve ce style académique un peu raide, mais néanmoins imprégné d'intelligence et de raffinement, qui caractérise en général les meilleurs longs métrages d'Ivory (A ROOM WITH A VIEW, HOWARDS END). Mais dans le cas présent, on a un peu trop l'impression d'une adaptation qui se prosterne devant un objet littéraire sans faire de vagues. Car bien que respectueux et fidèle à l'oeuvre d'origine, THE GOLDEN BOWL ne parvient pas pour autant à rendre compte de la complexité et de la subtilité de l'écriture du romancier. Mais en dépit de son côté superficiel, l'ensemble se laisse voir sans déplaisir grâce au luxe d'une mise en scène fignolée à l'extrême et aux circonvolutions d'une intrigue savamment mélodramatique sur le thème éprouvé de la trahison amoureuse. Les interprètes livrent dans l'ensemble des performances sans reproche, sauf peut-être Uma Thurman, pas toujours à l'aise dans son rôle.

Texte : Martin Girard

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