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El Mariachi

É.-U. 1992. Drame de Robert Rodriguez avec Carlos Gallardo, Consuelo Gomez, Reinol Martinez. Un jeune mariachi devient la cible des hommes de main d'un mafioso après avoir été confondu avec un fugitif. Récit d'une originalité relative. Exercice de style souvent impressionnant mais néanmoins brouillon. Personnages peu développés. Interprètes plus ou moins convaincants.

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El Mariachi (El Mariachi)

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É.-U. 1992. Drame de Robert Rodriguez avec Carlos Gallardo, Consuelo Gomez, Reinol Martinez.

Un jeune mariachi devient la cible des hommes de main d'un mafioso après avoir été confondu avec un fugitif. Récit d'une originalité relative. Exercice de style souvent impressionnant mais néanmoins brouillon. Personnages peu développés. Interprètes plus ou moins convaincants.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Un jeune mariachi, qui traîne sa guitare de ville en ville, aboutit dans une bourgade au nord du Mexique. Le même jour, le gangster Azul s'évade de la prison locale avec l'intention de se venger du mafioso Moco qui l'avait jadis trahi. Ce dernier lance ses hommes aux trousses de l'évadé qui transporte ses armes dans une valise identique à celle du mariachi. Confondu avec le fugitif, le jeune musicien devient la cible d'une horde de tireurs dont il ignore évidemment les motifs, mais qu'il parvient toujours à semer. Il trouve ainsi refuge chez une jeune propriétaire de bar qui, comme par hasard, est la maîtresse de Moco. Celle-ci tente d'aider le mariachi, dont elle s'éprend, mais la situation se complique d'heure en heure.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Produit en 16mm avec un budget dérisoire, ce premier film d'un tout jeune cinéaste américain hispanophone dénote un sens assez remarquable du rythme cinématographique. Le montage enchaîne les plans avec une énergie réjouissante et la photographie multiplie les angles insolites et inventifs. Il en résulte un exercice de style souvent impressionnant, mais néanmoins très brouillon. L'auteur se soucie peu de vraisemblance et n'accorde aucune importance au développement de ses personnages. Le récit est d'une originalité toute relative, mais heureusement il contient plusieurs touches d'humour. Les interprètes ne sont pas des plus convaincants.

Texte : Martin Girard

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