É.-U. 1995. Comédie de Tamra Davis avec Adam Sandler, Bridgette Wilson-Sampras, Bradley Whitford. Afin de pouvoir succéder à son père à la tête d'un empire financier, un grand dadais doit retourner sur les bancs de l'école primaire. Festival de plaisanteries bêtes et faciles. Réalisation brouillonne. Jeu insignifiant d'A. Sandler.
Afin de pouvoir succéder à son père à la tête d'un empire financier, un grand dadais doit retourner sur les bancs de l'école primaire. Festival de plaisanteries bêtes et faciles. Réalisation brouillonne. Jeu insignifiant d'A. Sandler.
Bon nombre de comédies populaires s'appuyent sur les tribulations de personnages falots ou gaffeurs afin de puiser dans leurs maladresses ou leurs différences une série de gags faciles. Particulièrement friands de cette source d'humour, certains scénaristes ne savent plus quoi inventer pour masquer le côté répétitif de leur travail. Dans BILLY MADISON, ce procédé donne lieu à un festival de plaisanteries bêtes à manger du foin qui constitue l'unique raison d'être du film. Non contents de stagner au premier degré, les auteurs ne réussissent même pas à mener leurs blagues à bon terme, ratant la plupart du temps leurs chutes. D'ailleurs, ce côté brouillon semble avoir déteint sur toute l'équipe technique. Malgré ses grimaces simiesques, Adam Sandler ne possède pas une personnalité capable de porter à lui tout seul un film sur ses épaules.
Texte : Christian Depoorter