Suèd. 1986. Comédie satirique de Suzanne Osten avec Etienne Glaser, Philip Zanden, Henry Bronetl. Les conceptions particulières d'un metteur en scène chargé de diriger un opéra de Mozart créent tout un brouhaha dans sa troupe. Vision critique du milieu de l'avant-garde théâtrale. Esprit d'espièglerie. Mouvement d'ensemble impressionnant. Interprétation énergique.
Les conceptions particulières d'un metteur en scène chargé de diriger un opéra de Mozart créent tout un brouhaha dans sa troupe. Vision critique du milieu de l'avant-garde théâtrale. Esprit d'espièglerie. Mouvement d'ensemble impressionnant. Interprétation énergique.
Issue elle-même du milieu de l'avant-garde théâtrale, la réalisatrice n'en est que plus à l'aise pour en souligner les outrances et les gratuités, sans pourtant dénigrer la sincérité et le sérieux des conceptions qui y ont cours. Elle a su présenter son sujet avec l'esprit voulu d'espièglerie, tout en signalant progressivement les excès d'un créateur en mal d'originalité égotiste. La vision critique se tempère de fantaisie lorsque le fantôme de Mozart se met à se promener dans le théâtre. Malgré quelques ratés, le mouvement d'ensemble est impressionnant. Les acteurs jouent le jeu avec une énergie réjouissante.
Texte : Robert-Claude Bérubé