É.-U. 1990. Drame de Harry Hook avec Balthazar Getty, Chris Furrh, Danuel Pipoly. De jeunes naufragés sont pris en charge par un colonel et un adolescent belliqueux qui profitent de leur autorité pour faire régner un climat d'affrontement. Seconde adaptation du roman de William Golding. Parabole morale et sociale simplifiée. Ensemble assez convaincant. Réalisation sobre. Jeunes acteurs talentueux.
De jeunes naufragés sont pris en charge par un colonel et un adolescent belliqueux qui profitent de leur autorité pour faire régner un climat d'affrontement. Seconde adaptation du roman de William Golding. Parabole morale et sociale simplifiée. Ensemble assez convaincant. Réalisation sobre. Jeunes acteurs talentueux.
Porté à l'écran une première fois en 1963, par le réalisateur Peter Brook, le roman de William Golding est une fable à la fois fascinante et effrayante, qui montre les rouages du fascisme au moyen d'un microcosme de société dont chacun des membres est au départ égal à l'autre. La démonstration est cependant un peu trop simplifiée dans cette nouvelle transposition, bien que l'ensemble demeure assez convaincant. Le rythme apparaît languissant au début, mais la force dramatique du récit se précise au fur et à mesure que progresse l'histoire. La réalisation est sobre et assez efficace et les jeunes acteurs s'en tirent bien.
Texte : Martin Girard
Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien
Je n'ai jamais compris pourquoi ce film est passé innaperçu à sa sortie. La photographie est superbe, les jeunes acteurs talentueux et le scénario très prenant. Certaines séquences (la danse autours du feux, la chasse)sont puissantes et dérangeantes. La musique de Philippe Sarde est magnifique et colle parfaitement aux images. À noter pour les intéressés que ce film est la deuxième adaptation du roman de William Golding. La première est un classique datant de 1963 et réalisé en noir et blanc par Peter Brook. Cette première version est un petit chef d'oeuvre et vaut d'être découverte. Tout comme la version de 1990 que très peu ont eu la chance de voir sur grand écran.
J'attribue à ce film la Cote