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Les Imposteurs (The Object of Beauty)

G.-B. 1990. Comédie de moeurs de Michael Lindsay-Hogg avec John Malkovich, Andie MacDowell, Lolita Davidovich. Deux jeunes amants oisifs et endettés s'accusent mutuellement d'un vol commis, en fait, par une employée de l'hôtel où ils demeurent. Sujet banal. Traitement superficiel et bavard. Développements fabriqués et répétitifs. Mise en scène fort convenable. Interprètes de valeur.

Général
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Les Imposteurs (The Object of Beauty)

Général Général

G.-B. 1990. Comédie de moeurs de Michael Lindsay-Hogg avec John Malkovich, Andie MacDowell, Lolita Davidovich.

Deux jeunes amants oisifs et endettés s'accusent mutuellement d'un vol commis, en fait, par une employée de l'hôtel où ils demeurent. Sujet banal. Traitement superficiel et bavard. Développements fabriqués et répétitifs. Mise en scène fort convenable. Interprètes de valeur.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Astral
Jack et Tina forment un couple de jeunes oisifs américains installé dans un grand hôtel londonien où ils dépensent sans compter. A la suite d'une mauvaise spéculation sur un arrivage de cacao, les amants se retrouvent fauchés. Pressé de payer ses factures par le gérant de l'hôtel et désirant absolument maintenir son train de vie, Jack propose de vendre la sculpture d'Henry Moore que possède Tina. Celle-ci refuse, y étant attachée sentimentalement. Attirée par sa beauté, une femme de chambre sourde et muette dérobe finalement l'objet. Jack et Tina en viennent à se soupçonner l'un l'autre d'avoir fait le coup. Pendant que le couple vit en plein désarroi, la compagnie d'assurances mène son enquête.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Michael Lindsay-Hogg se sert d'un prétexte bien mince pour étirer inutilement son histoire le temps d'un long métrage. La banalité du sujet et la superficialité du traitement rendent controuvée l'opposition entre les différents milieux décrits. L'humour acidulé de cet ensemble bavard se perd le plus souvent dans des développements plutôt fabriqués et répétitifs. Si ce n'était d'une mise en scène fort convenable, on en arriverait à oublier la qualité intrinsèque d'une distribution limitée par des rôles unidimensionnels qui ne suscitent aucune émotion.

Texte : Christian Depoorter

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