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L'Ouragan F.Y.T.

Can. 2023. Drame de Ara Ball avec Justin Labelle, Larissa Corriveau, Nico Racicot. En 1991 à Montréal, un garçon poursuivi par la police et les services sociaux trouve refuge auprès d'une bande de punks. Récit d'initiation trash mêlant scènes fortes et clichés. Mise en scène dynamique mais souvent tape-à-l’oeil. Direction-photo superbe. Interprétation relevée, dominée par le jeune J. Labelle (sortie en salle: 17 mai 2024)

13 ans + (violence, langage vulgaire)
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L'Ouragan F.Y.T. (L'Ouragan F.Y.T.)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

Can. 2023. Drame de Ara Ball avec Justin Labelle, Larissa Corriveau, Nico Racicot.

En 1991 à Montréal, un garçon poursuivi par la police et les services sociaux trouve refuge auprès d'une bande de punks. Récit d'initiation trash mêlant scènes fortes et clichés. Mise en scène dynamique mais souvent tape-à-l’oeil. Direction-photo superbe. Interprétation relevée, dominée par le jeune J. Labelle (sortie en salle: 17 mai 2024)

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Montréal, 1991. Delphis est issu d'une famille dysfonctionnelle: père violent et alcoolique, mère battue et toxicomane. Le garçon de 11 ans rage contre le monde, le doigt d’honneur brandit bien haut. Mais quand la police arrête son père, et que son petit frère est pris en charge par les services sociaux, Delphis largue les amarres et décide de prendre le contrôle de sa vie. Se rebaptisant "L’Ouragan", il tempête de rencontres en rencontres, jusqu’à aboutir à la Grotte – le refuge d’un petit groupe de punks, qui décident de le prendre en charge, et de l’aider à s’en sortir. Rapidement, ceux-ci découvrent qu’il n’est pas facile de contenir un ouragan.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dix ans après le succès de son court métrage homonyme, Ara Ball (QUAND L’AMOUR SE CREUSE UN TROU) nous revient avec sa version longue; un récit d’initiation trash et coup de poing, mêlant scènes fortes et effets de manche. À l’image de son jeune héros – qui crie constamment sa rage à l’écran – le film frappe fort, mais souvent la même note, un peu comme son scénario alternant scènes marquantes (la mère qui frappe à répétition un portrait du Christ) et invraisemblances (l’angélisme qui préside à l’illustration de la commune punk). Abusant de certaines techniques éprouvées (discours rageurs à la caméra, filmés avec grands angulaires, ponctués de mouvements de caméra rapides), l’auteur imprime à son film une énergie séduisante mais répétitive. Heureusement, ces défauts sont largement rachetés par la superbe direction photo de Ian Lagarde, et l’intensité d’une distribution solide, dont se démarquent non seulement le jeune (et très bon) Justin Labelle, mais aussi Larissa Corriveau et Patrice Dubois, tous deux douloureusement crédibles en géniteurs de l’enfant terrible.

Texte : Georges Privet

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