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8 Rue de l'Humanité

Fr. 2021. Comédie de Dany Boon avec Dany Boon, Laurence Arné, François Damiens. Au printemps 2020, sept familles d'un immeuble parisien cossu doivent composer avec les mesures sanitaires visant à contrer la pandémie de COVID-19. Comédie de boulevard empathique mais inégale. Scénario caricatural et forcé. Réalisation sans envergure. Composition agaçante de la vedette.

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8 Rue de l'Humanité (8 Rue de l'Humanité)

Fr. 2021. Comédie de Dany Boon avec Dany Boon, Laurence Arné, François Damiens.

Au printemps 2020, sept familles d'un immeuble parisien cossu doivent composer avec les mesures sanitaires visant à contrer la pandémie de COVID-19. Comédie de boulevard empathique mais inégale. Scénario caricatural et forcé. Réalisation sans envergure. Composition agaçante de la vedette.

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Netflix
Paris, printemps 2020. Les mesures sanitaires imposées par le gouvernement français pour contrer la pandémie de COVID-19 ont eu pour effet de vider la capitale de sa population. Sept familles d’un immeuble cossu du 11e arrondissement ont cependant fait le choix de rester, en se pliant tant bien que mal aux règles strictes du confinement. Parmi ceux-ci, il y a Martin, journaliste scientifique au chômage, marié à Claire, une avocate. Cette dernière tente comme elle peut de garder la tête froide et de protéger leur fillette de dix ans des incessantes crises de panique de son époux surprotecteur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dany Boon a réalisé à l’automne 2020 cette comédie de boulevard mettant en lumière les turpitudes d’un groupe de Français confrontés aux aléas de la pandémie. Le scénario, qu’il a coécrit avec Florence Arné, sa conjointe et covedette, ne manque ni d’empathie ni de bienveillance, à l’image de son dénouement tire-larmes. Toutefois, pour convaincre vraiment, il aurait fallu un traitement plus subtil et original que cette dérive, sans envergure formelle, vers la caricature, les situations forcées et les stéréotypes. Multipliant les grimaces, Boon finit par énerver dans un rôle calqué sur celui qu’il tenait dans SUPERCONDRIAQUE. Certes, quelques gags fonctionnent (difficulté de concilier travail et vie de famille, relations conflictuelles avec les voisins, peur de l’Autre). Vrai aussi que l’apparition d’Élie Semoun est hilarante. Ça ne suffit toutefois pas à tonifier un film qui étire son anecdotique proposition sur plus de deux heures.

Texte : Charles-Henri Ramond

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