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Out Stealing Horses (Ut og stjaele hester)

Norv. 2019. Drame de Hans Petter Moland avec Stellan Skarsgard, Jon Ranes, Tobias Santelmann. La rencontre d'un vieil homme avec son nouveau voisin déclenche en lui un torrent de souvenirs, qui le ramènent à l'été 1948. Adaptation fidèle d'un roman de Per Petterson. Traitement un peu académique. Réalisation très fignolée. Excellents S. Skarsgard et Jon Ranes.

En attente de classement
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Out Stealing Horses (Ut og stjaele hester)

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Norv. 2019. Drame de Hans Petter Moland avec Stellan Skarsgard, Jon Ranes, Tobias Santelmann.

La rencontre d'un vieil homme avec son nouveau voisin déclenche en lui un torrent de souvenirs, qui le ramènent à l'été 1948. Adaptation fidèle d'un roman de Per Petterson. Traitement un peu académique. Réalisation très fignolée. Excellents S. Skarsgard et Jon Ranes.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Hans Petter Moland
D'après le roman de Per Petterson
Photographie :
Musique :
Norvège, décembre 1999. Depuis l'accident de la route qui a causé la mort de son épouse, Trond vit isolé dans une maison au fond des bois. Sa rencontre avec Lars, un voisin éloigné tout aussi solitaire, déclenche en lui un torrent de souvenirs, qui le ramènent à l'été de ses quinze ans. Un été 1948 qu'il avait passé auprès de son père, à abattre des arbres dans une région reculée à la frontière de la Suède. Trond se remémore l'accident par lequel Lars, alors enfant, avait tué son frère jumeau. Il se rappelle également la mère de Lars, une femme magnifique dont son père était épris. Et pour laquelle il a brisé sa propre famille.

L’AVIS DE MEDIAFILM

On entend tourner les pages en regardant cette adaptation par le Norvégien Hans Petter Moland (COLD PURSUIT) du best-seller de son compatriote Per Petterson. La construction en flashbacks, la narration en voix-off, l'intrigue fondée sur la mémoire, l'arrière-plan historique, bref, la majeure partie des composantes de OUT STEALING HORSES évoquent la forme littéraire. En résulte une oeuvre académique mais très fignolée (on dénombre quelques belles pirouettes au montage), dont le contexte et certaines coïncidences rappellent l'adaptation par Scott Hicks de SNOW FALLING ON CEDARS. Au coeur du film: la nature sauvage, opposée à la nature des hommes, qui y enterrent leurs secrets ou leurs trahisons. Le propos sonne toujours juste, même si l'ensemble, parsemé de ralentis voyants et de raccourcis narratifs, n'est jamais transcendant. Stellan Skarsgard, que Moland a dirigé quatre fois auparavant (notamment dans ABERDEEN et IN ORDER OF DISAPPEARANCE), est parfait de retenue. Son alter ego adolescent, défendu par l'excellent Jon Ranes, est rien de moins qu'une découverte. (Texte rédigé en février 2019, dans le cadre du Festival de Berlin - Compétition officielle)

Texte : Martin Bilodeau

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