L'avis de Mediafilm

Trente-sept ans après sa première apparition dans FIRST BLOOD, le justicier solitaire John Rambo réapparaît dans un cinquième volet - et ultime, nous promet-on. Le personnage, symbole du choc post-traumatique chez les soldats, s'est mué au fil des épisodes en une sorte de Terminator d'extrême droite. Le voici qui, dans cette intrigue photocopiée mise en scène de manière fonctionnelle, s'en prend au Mexique (le Mur, c'est lui!). Culminant sur une interminable séquence de carnage, l'ensemble ultra-violent apparaît d'une xénophobie et d'une bêtise rares. Les acteurs font ce qu'ils peuvent avec ce qu'on leur donne. C'est à dire, pas grand chose. Tourné en Bulgarie plutôt qu'au Mexique (pour des raisons économiques), RAMBO - LAST BLOOD pousse l'autoparodie jusqu'à faire défiler au générique un montage des "meilleurs" moments de la série. N'en jetez plus.

Georges Privet