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Dumbo

É.-U. 2019. Comédie fantaisiste de Tim Burton avec Colin Farrell, Danny DeVito, Michael Keaton. Un ancien cavalier de cirque, en charge d'un éléphanteau aux oreilles démesurément grandes, découvre que le petit pachyderme sait voler. Relecture sans âme ni poésie d'un classique de l'animation de Disney. Récit précipité, peuplé de personnages artificiels. Signature stylistique reconnaissable. Distribution impressionnante. (sortie en salle: 29 mars 2019)

Général
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Dumbo (Dumbo)

Général Général

É.-U. 2019. Comédie fantaisiste de Tim Burton avec Colin Farrell, Danny DeVito, Michael Keaton.

Un ancien cavalier de cirque, en charge d'un éléphanteau aux oreilles démesurément grandes, découvre que le petit pachyderme sait voler. Relecture sans âme ni poésie d'un classique de l'animation de Disney. Récit précipité, peuplé de personnages artificiels. Signature stylistique reconnaissable. Distribution impressionnante. (sortie en salle: 29 mars 2019)

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Revenu de la guerre amputé d'un bras, Holt Farrier n'est plus à même d'exercer son métier de cavalier de cirque. Le père veuf en est réduit à s'occuper d'un éléphanteau aux oreilles disproportionnées, qui est la risée de tous. Mais en découvrant que grâce à ses appendices, l'animal peut voler, les enfants Farrier montent un numéro spectaculaire, qui suscite rapidement la convoitise de cirques concurrents.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette relecture en prises de vue réelle d'un classique de l'animation de Disney offre à Tim Burton l'occasion de raconter une autre de ces histoires de marginal dont il a le secret. On retrouve en effet dans DUMBO quelques-uns des thèmes de prédilection du réalisateur de BATMAN, EDWARD SCISSORHANDS et BIG FISH: rejet de la différence, cruauté envers les plus faibles, résilience, etc. Mais si on reconnaît la signature stylistique de Burton, c'est ici sans surprise ni émerveillement. En plus d'être précipité, le récit prend de très nombreuses libertés avec le scénario original, afin d'y inclure une galerie de personnages secondaires, tous plus artificiels les uns que les autres. La distribution impressionnante est dominée par un Michael Keaton irrésistiblement cabotin. Sauf que chacun semble jouer pour lui-même. Du reste, il manque à ce film la poésie naïve, qui a fait la notoriété de Burton, ainsi que la tendresse du film de 1941.

Texte : Marie Claude Mirandette

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