G.-B. 2017. Drame de guerre de Saul Dibb avec Asa Butterfield, Sam Claflin, Paul Bettany. En mars 1918, dans le nord de la France, un sous-lieutenant anglais naïf rejoint une division d'infanterie dirigée par un capitaine de sa connaissance devenu alcoolique. Adaptation intimiste d'un pièce sur les horreurs de la guerre et la mort en sursis. Dialogues intelligents. Mise en scène alerte. Musique sensible et puissante. Interprétation sans faille. (sortie en salle: 30 mars 2018)
En mars 1918, dans le nord de la France, un sous-lieutenant anglais naïf rejoint une division d'infanterie dirigée par un capitaine de sa connaissance devenu alcoolique. Adaptation intimiste d'un pièce sur les horreurs de la guerre et la mort en sursis. Dialogues intelligents. Mise en scène alerte. Musique sensible et puissante. Interprétation sans faille. (sortie en salle: 30 mars 2018)
Cent ans après la fin de la Première Guerre mondiale, paraît cette nouvelle adaptation de la pièce de Robert Cedric Sherriff. Publiée en 1928, cette méditation sur l'horreur des tranchées et l'attente de la mort n'a pourtant rien de passéiste ni de muséal. Au contraire. Celle-ci est en effet rehaussée par une caméra à l'épaule dynamique et une direction photo tantôt rugueuse et blafarde, tantôt en clairs-obscurs soignés et oppressants. La mise en scène de Saul Dibb (THE DUCHESS) va crescendo, développant une charge émotionnelle universelle et profondément touchante, surmontée par une musique à la fois puissante et sensible. D'une rare intelligence, les dialogues traduisent parfaitement le désarroi, la peur et la résilience qui habitent ces hommes, campés par les charismatiques et très solides Asa Butterfield (HUGO), Sam Claflin (MY COUSIN RACHEL) et Paul Bettany (A BEAUTIFUL MIND).
Texte : Helen Faradji
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Adaptation sobre se concentrant sur les aspects humains et l'horreur des tranchées. Réalisation intimiste et évocatrice. Photographie savante. Passages intenses et touchants, malgré le peu d'action. Jeu senti des acteurs.
J'attribue à ce film la Cote