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Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc

Fr. 2017. Comédie musicale de Bruno Dumont avec Lise Leplat Prudhomme, Jeanne Voisin, Nicolas Leclaire. Dans la Lorraine du XVe siècle, une bergère de huit ans entend des voix divines qui l'enjoignent de partir en mission pour sauver la France, sous le joug de l'ennemi anglais. Comédie musicale audacieuse et déroutante, d'après des textes de Charles Péguy. Décors bucoliques bien exploités. Réalisation minimaliste. Non-professionnelles au jeu fervent, parfois maladroit.

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Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc (Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc)

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Fr. 2017. Comédie musicale de Bruno Dumont avec Lise Leplat Prudhomme, Jeanne Voisin, Nicolas Leclaire.

Dans la Lorraine du XVe siècle, une bergère de huit ans entend des voix divines qui l'enjoignent de partir en mission pour sauver la France, sous le joug de l'ennemi anglais. Comédie musicale audacieuse et déroutante, d'après des textes de Charles Péguy. Décors bucoliques bien exploités. Réalisation minimaliste. Non-professionnelles au jeu fervent, parfois maladroit.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Bruno Dumont
D'après l'oeuvre de Charles Peguy
Photographie :
Musique :
En 1425, dans le village lorrain de Domrémy, Jeannette, une bergère de huit ans, entend des voix divines qui l'enjoignent de partir en mission pour sauver la France, sous le joug de l'ennemi anglais et de l'allié bourguignon. Devenue adolescente, Jeanne profite de la complicité de son oncle pour fausser compagnie à ses parents et accomplir son destin.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur de L'HUMANITÉ et MA LOUTE parvient encore à surprendre avec cette comédie musicale sur la jeunesse de la Pucelle d'Orléans, réalisée de manière minimaliste dans un décor bucolique dépouillé. Bruno Dumont a en effet eu le culot d'apprêter à la sauce "Death Metal" et "slam" deux oeuvres de Charles Péguy, "Jeanne D'Arc" (1897) et "Le mystère de la charité de Jeanne D'Arc" (1910). Vrai que les paroles atteignent par moments la profondeur spirituelle et mystique des méditations de Paul Claudel dans CAMILLE CLAUDEL 1915. Mais ces vers raffinés ne se marient pas toujours bien à la musique tonitruante de Gautier Serre (alias Igorrr) et aux chorégraphies souvent naïves, parfois trop raides, de Philippe Decouflé. Et en dépit de leur ferveur et de leur puissance vocale, les non professionnelles Lucie Leplat Prudhomme et Jeanne Voisin apparaissent parfois maladroites. Et le malaise s'installe à l'arrivée de Nicolas Leclaire, dans le rôle de l'oncle. (Texte rédigé en octobre 2017, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)

Texte : Louis-Paul Rioux

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