É.-U. 2015. Comédie policière de David Koepp avec Johnny Depp, Gwyneth Paltrow, Ewan McGregor. Un marchand d'art versé dans l'escroquerie aide les services secrets britanniques à retrouver un tableau volé, à l'endos duquel se trouve une carte menant à un trésor nazi. Adaptation ratée du premier roman de la trilogie de Kyril Bonfiglioli. Péripéties sans queue ni tête. Humour lourd. Effets de style ringards. J. Depp cabotin. (sortie en salle: 23 janvier 2015)
Un marchand d'art versé dans l'escroquerie aide les services secrets britanniques à retrouver un tableau volé, à l'endos duquel se trouve une carte menant à un trésor nazi. Adaptation ratée du premier roman de la trilogie de Kyril Bonfiglioli. Péripéties sans queue ni tête. Humour lourd. Effets de style ringards. J. Depp cabotin. (sortie en salle: 23 janvier 2015)
Scénariste (JURASSIC PARK, MISSION: IMPOSSIBLE) et réalisateur de thrillers (SECRET WINDOW, PREMIUM RUSH), David Koepp s'essaie maintenant à la comédie policière mâtinée de slapstick, avec cette adaptation du premier roman de la trilogie de Kyril Bonfiglioli. Mal lui en prit. En voulant évoquer AUSTIN POWERS ou THE PINK PANTHER, Koepp cumule les effets de style ringards et échoue lamentablement dans son projet de rendre loufoque une suite de péripéties sans queue ni tête. Dénué de rythme, MORTDECAI est en outre bourré de quiproquos, de clichés et de sous-entendus sexuels d'une rare lourdeur. Si Ewan McGregor semble sincèrement se demander ce qu'il est venu faire dans cette galère (à juste titre) et que Gwyneth Paltrow bataille péniblement avec un faux accent britannique, Johnny Depp cabotine tellement qu'il frise souvent le ridicule.
Texte : Helen Faradji
François Lévesque - Le Devoir
(...) MORTDECAI ressemble à un croisement entre ARSÈNE LUPIN et LE COEUR A SES RAISONS. Un croisement pas drôle. Entre charme suranné (...) et véhémence contemporaine, (...) cette farce opulente (...) rate en effet la cible plus souvent qu’elle ne fait mouche.
Caroline Rodgers - La Presse
(...) accroché à ses vieux réflexes, [Depp] refait les mimiques interchangeables de ses anciens personnages et surjoue avec un imbuvable faux accent britannique. Les autres acteurs sauvent quelque peu la donne, mais ils (...) servent (...) de faire-valoir à la vedette.
Antoine Duplan - Le Temps
Intrigue invraisemblable, personnages caricaturaux, répliques dont la vulgarité ne masque pas l’inanité, agitation générale, humour dont la noirceur n’égale pas la sottise puérile… Au milieu de ce fatras fébrile trône Johnny Depp, de moins en moins inspiré, dans une nouvelle métamorphose.
Alain Grasset - Le Parisien
L'intrigue, peu intéressante, est surtout l'occasion pour Johnny Depp, quasiment de tous les plans, de cabotiner, jusqu'à en devenir ridicule. Ce au fil de séquences plus téléphonées les unes que les autres. Un film insupportable et - c'est un comble! - rasant...
Corinne Renou-Nativel - La Croix
(...) face à cet as de la mimique appuyée et du haussement de moustache cabotin, l’ennui gagne tant l’excès cette fois nuit à la subtilité. À ses côtés, Gwyneth Paltrow et Ewan McGregor, plus mesurés, ainsi que Paul Bettany, (...) ne suffisent pas à sauver le film.
Jacques Mandelbaum - Le Monde
(...) le personnage [de Mortdecai] patît, en plus d’être un type comique poussiéreux, de la singulière absence d’imagination de la mise en scène, de la faiblesse et de l’épaisseur généralisées qui caractérisent tant l’action que les autres personnages. En un mot, un riche navet.