Can. 2015. Comédie dramatique de Léa Pool avec Céline Bonnier, Lysandre Ménard, Diane Lavallée. À la fin des années 1960 au Québec, une religieuse qui enseigne la musique met tout en oeuvre pour sauver son école, menacée de fermeture. Portrait délicat d'une communauté religieuse. Rappel nuancé d'une page d'histoire du Québec moderne. Personnages secondaires superficiels. Réalisation soignée mais sage. Jeu convaincant de C. Bonnier. (sortie en salle: 20 mars 2015)
À la fin des années 1960 au Québec, une religieuse qui enseigne la musique met tout en oeuvre pour sauver son école, menacée de fermeture. Portrait délicat d'une communauté religieuse. Rappel nuancé d'une page d'histoire du Québec moderne. Personnages secondaires superficiels. Réalisation soignée mais sage. Jeu convaincant de C. Bonnier. (sortie en salle: 20 mars 2015)
À travers ce portrait nuancé d'une communauté religieuse à la croisée des chemins, Léa Pool (MAMAN EST CHEZ LE COIFFEUR) évoque avec intelligence une page d'histoire du Québec moderne. Toutefois, le récit aurait gagné en profondeur si la réalisatrice avait concentré l'histoire autour des seules religieuses, les sous-intrigues concernant les élèves ayant moins d'intérêt. Cela aurait notamment permis de développer les personnages secondaires, certains étant réduits à de simples silhouettes. Bien que soignée, la réalisation sage manque un peu d'envergure. De même, le montage aurait pu être plus vif, notamment en resserrant quelques performances musicales. En héroïne combative, Céline Bonnier (COTEAU ROUGE) offre une interprétation fort convaincante. Face à elle, Diane Lavallée apporte un contrepoint humoristique bienvenu dans le rôle d'une consoeur rigide et apeurée par le changement.
Texte : Olivier Lefébure
Guillemette Odicino - Télérama
Même si Chopin est moins remuant que Donna Summer, il souffle une belle énergie dans ce film classique à la belle image et aux seconds rôles touchants, comme cette nonne qui pleure de se voir sans voile en son miroir...
Jean-Claude Raspiengeas - La Croix
Léa Pool reconstitue avec minutie la vie monastique (...) corsetée de cette communauté de femmes si différentes et néanmoins unies. Elle tourne les pages de ce livre d’heures, tantôt joyeuses, tantôt tendues, prenant le temps de décrire par une série de saynètes la gamme des individualités sous le voile.
Dennis Harvey - Variety
THE PASSION OF AUGUSTINE never feels simplistic, or slow, its leisurely yet purposeful progress gracefully folding in numerous performances of classical piano works - as well as gorgeous vocal excerpts for girls’ and women’s choirs, performed by ensembles from original score (...) Dompierre.
Jean Siag - La Presse
La jeune pianiste (...) crève l'écran. Ses interprétations au piano sont sublimes. (...) la musique sort gagnante de ce film à la frontière de la docufiction. Avec Céline Bonnier qui joue avec justesse le rôle de la mère supérieure, les deux femmes nous offrent les scènes les plus touchantes du film.
Patricia Robin - Séquences
(...) la justesse du jeu de Céline Bonnier et de Lysandre Ménard transcende la sensibilité contenue. (...) Léa Pool signe ici son œuvre la plus achevée par une facture nette et précise aux décors et aux éclairages justes et naturels.
T’Cha Dunlevy - The Gazette
The nuns aren't caricatured as stuffy old marms, but rather as complex characters confronted with great change. For strict French teacher Soeur Lise (Diane Lavallée), change is unthinkable.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Si Céline Bonnier - dont les traits, à la fois doux et durs, sont magnifiés par le bonnet blanc et la coiffe noire - s'impose comme la pierre angulaire sur laquelle repose le long métrage, le reste de la distribution laisse pantois d'admiration.
Odile Tremblay - Le Devoir
LA PASSION D'AUGUSTINE est un feel good movie rempli de bonnes intentions et de gentillesse, mais appuyé. (...) On saura gré à la cinéaste d’explorer notre histoire dans l’éclatement de sa Révolution tranquille, sur laquelle tant de voiles restent à soulever.
Par : daniel marquis, bromont
J'ai bien apprécié ce film. Ce n'est pas le meilleur film de Léa Pool mais il a le mérite de témoigner du destin des femmes, les religieuses prises dans la tourmente de la révolution tranquille. L'interprétation est juste.
J'attribue à ce film la Cote