É.-U. 2013. Drame de moeurs de Sofia Coppola avec Israel Broussard, Katie Chang, Emma Watson. Un groupe d'adolescents de Los Angeles s'introduit dans les demeures de célébrités dont ils dérobent les objets et vêtements de luxe. Peinture de milieu assez juste inspirée d'un fait divers. Point de vue diffus et sans mordant. Photographie en apesanteur très soignée. Bons interprètes. (sortie en salle: 21 juin 2013)
Un groupe d'adolescents de Los Angeles s'introduit dans les demeures de célébrités dont ils dérobent les objets et vêtements de luxe. Peinture de milieu assez juste inspirée d'un fait divers. Point de vue diffus et sans mordant. Photographie en apesanteur très soignée. Bons interprètes. (sortie en salle: 21 juin 2013)
Une peinture de milieu assez juste, quelques personnages bien campés, une photographie en apesanteur très soignée cosignée par Harris Savides (ELEPHANT, ZODIAC), telles sont les principales qualités de cette évocation par Sofia Coppola (THE VIRGIN SUICIDES) d'un fait divers qui a fait couler beaucoup d'encre aux États-Unis. Dommage toutefois que le point de vue de la cinéaste sur ces adolescents pris dans le piège des apparences soit aussi diffus et sans mordant. De fait, on se demande ce qu'elle-même pense de ces personnages qu'elle met en scène sans affection ni empathie, en adoptant une posture distante et cynique qui rappelle celle qu'elle avait prise dans MARIE-ANTOINETTE. Plasticienne inspirée et sachant s'entourer des meilleurs techniciens, Coppola semble poursuivre dans un dialogue son-image une réflexion sur la célébrité amorcée dans LOST IN TRANSLATION. Mais parce que SOMEWHERE marquait l'aboutissement de cette réflexion, THE BLING RING, aussi bien fait soit-il, donne l'impression d'un recul.
Texte : Martin Bilodeau
Scott Foundas - Variety
Working with her longtime collaborators (...), Coppola brings a distinct visual signature to each break-in, one a flurry of rapidly edited, closeup surveillance video, another (...) a simple, elegant wide shot seen from a distant remove.
Maxime Demers - Le Journal de Montréal
(...) malgré quelques scènes réussies, le film tarde à décoller et manque de souffle. Coppola ne parvient jamais à percer le mystère de ses jeunes et superficielles héroïnes. Son film demeure futile, comme ses personnages.