Au long du procès sommaire que son peuple lui a intenté après sa chute en 1989, Nicolae Ceausescu passe en revue les événements marquants de son règne sans partage sur la Roumanie. (sortie en salle: 3 mars 2012)
François-Guillaume Lorrain - Le Point
Ujica revisite (...) de manière muette, "objective", la grandeur et la décadence [du] couple. Au spectateur de glaner les détails cocasses qui tuent, (...) le ridicule de personnages (...) très médiocres, que l'image, avec le recul, écrase davantage.
Gérard Lefort - Libération
Alfred Jarry aurait adoré le Père et la Mère Ubu en roi et reine de Roumanie. Andrei Ujica en arrive finalement à illustrer à sa façon la belle leçon de cinéma de Chaplin: derrière tout dictateur, il y a un Charlot.
Michèle Levieux - L'Humanité
C’est (...) passionnant de revivre l’«ère» Ceausescu écrite, tel un livre de témoignages par l’image, comme une tragédie grecque aux accents shakespeariens, par un cinéaste dostoïevskien.
Jacques Mandelbaum - Le Monde
[Le film d'Andrei Ujica] est autre chose qu'un documentaire. Une clinique de la personnification totalitaire, une fresque tragi-comique, une magnifique démonstration de la réversibilité des images.
Serge Kaganski - Les Inrockuptibles
L'AUTOBIOGRAPHIE DE NICOLAE CEAUSESCU, c’est (...) trois heures d’archives officielles, publiques et intimistes, balayant une période allant de l’avènement de Ceausescu au sommet de l’État (...) à la chute du régime (...). Et pas une seconde d’ennui.