Qué. 2007. Drame historique de Roger Spottiswoode avec Roy Dupuis, Tom McCamus, Deborah Kara Unger. Le génocide rwandais de 1994, à travers la douloureuse expérience du général Roméo Dallaire, qui était à l'époque à la tête des casques bleus de l'ONU. Adaptation compétente de l'autobiographie du protagoniste principal. Scénario bien construit sur le modèle éprouvé du retour en arrière. Réalisation consciencieuse. Jeu solide de R. Dupuis. (sortie en salle: 28 septembre 2007)
Le génocide rwandais de 1994, à travers la douloureuse expérience du général Roméo Dallaire, qui était à l'époque à la tête des casques bleus de l'ONU. Adaptation compétente de l'autobiographie du protagoniste principal. Scénario bien construit sur le modèle éprouvé du retour en arrière. Réalisation consciencieuse. Jeu solide de R. Dupuis. (sortie en salle: 28 septembre 2007)
Rompu au cinéma à caractère politique (UNDER FIRE, AND THE BAND PLAYED ON) le Canadien Roger Spottiswoode signe avec SHAKE HANDS WITH THE DEVIL une adaptation compétente et consciencieuse de l'autobiographie du lieutenant-général Roméo Dallaire. Parfois didactique, le récit est soutenu par le point de vue omniscient de ce dernier, les faits étant racontés rétrospectivement par lui à sa psychiatre. Mais ce parti-pris, parfaitement assumé, n'est pas sans conséquences: les personnages secondaires sont moins bien développés que le protagoniste central et ce qui échappe au champ de vision de celui-ci échappe à la lentille de Spottiswoode. Si bien que le film, au-delà de ses images souvent puissantes (les fantômes des trépassés apparaissant à Dallaire, les cadavres découverts sous le tablier d'une passerelle, etc.) ne peut prétendre à devenir l'«oeuvre définitive sur le Rwanda». Dans le rôle-titre, Roy Dupuis campe avec brio l'autorité et l'impuissance. Le film, à maints égards, lui doit beaucoup.
Texte : Martin Bilodeau
Marc-André Lussier - La Presse
Tant sur le plan de la narration que sur celui de la mise en scène, il n'y a rien ici de transcendant. En revanche, la performance époustouflante de Roy Dupuis élève d'un cran la qualité intrinsèque de cette production. Rarement a-t-on vu un acteur aussi «habité» par son personnage.
John Griffin - The Gazette
This SHAKE HANDS WITH THE DEVIL is worth seeing for Dupuis's work alone. His is a career performance, so inextricably bound to the General that any distinction between them soon disappears. Dupuis is Dallaire, sharing all his heroism, guilt and helplessness.
Martin Gignac - Ici
(...) cette adaptation de l’excellente biographie de Roméo Dallaire s’avère (...) la meilleure transposition du conflit qui a fait près d’un million de victimes (...). Respectueux de l’œuvre, le cinéaste Roger Spottiswoode a su en puiser les essences dominantes (...) pour offrir un récit lucide, porté par la composition magistrale de Roy Dupuis, parfait en clone du lieutenant-général Dallaire.
Leonard Klady - Screen Daily
SHAHE HANDS WITH THE DEVIL (...) benefits from a docudrama format rather than a documentary-style evocation. Dupuis gives an appropriately contained performance and the first class production values knit seamlessly into the drama.
Kevin Laforest - Voir
Derrière la caméra, Roger Spottiswoode se fait discret, laissant toute la place au récit de Dallaire. Le traitement est on ne peut plus classique, mais ceci n'est pas une mauvaise chose. La sobriété de Spottiswoode est de mise, la page d'histoire dépeinte ici étant déjà assez trouble pour faire de J'AI SERRÉ LA MAIN DU DIABLE un film prenant.
Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke
Scénario inspiré d’un fait réel basé sur la perception des événements par le Général R. Dallaire. Réalisation précise et respectueuse. Souci de véracité historique. Mise en scène très crédible. Rythme et intérêt soutenus. R. Dupuis sobre et juste.
J'attribue à ce film la Cote