Fr. 2006. Documentaire de Douglas Gordon, Philippe Parreno avec Zinédine Zidane. Le 23 avril 2005, durant un match de soccer du Real Madrid, 17 caméras traquent sans relâche Zinédine Zidane, la star de l'équipe. Portrait à hauteur d'homme d'un dieu du stade, filmé en temps réel. Exploit technique et logistique impressionnant. Intérêt pas toujours soutenu. Musique prenante. (sortie en salle: 22 juin 2007)
Le 23 avril 2005, durant un match de soccer du Real Madrid, 17 caméras traquent sans relâche Zinédine Zidane, la star de l'équipe. Portrait à hauteur d'homme d'un dieu du stade, filmé en temps réel. Exploit technique et logistique impressionnant. Intérêt pas toujours soutenu. Musique prenante. (sortie en salle: 22 juin 2007)
À mi-chemin entre le documentaire sportif et le cinéma expérimental, ce film offre un fascinant portrait à hauteur d'homme d'un dieu du stade. Véritable exploit au plan technique et logistique, ce long métrage atypique peut toutefois générer un certain ennui, de par son parti pris résolument anti-spectaculaire.
Nicolas Marcadé - Les Fiches du Cinéma
Le fanatique de foot risque (...) d'être déçu, dans la mesure où il n'est finalement pas question de ça. Mais ceux qui se désintéressent (...) des jeux de balles risquent eux aussi d'être frustrés, dans la mesure où il n'est finalement jamais tout à fait question d'autre chose. En dépit de son évidente virtuosité, le principal défaut de ce film sera donc d'avoir toujours le short entre deux chaises.
Jérôme Delgado - Voir
Il faut être maniaque de foot, mais surtout d'un dieu, pour apprécier. (...) Il faut être fou de Zidane (...). Le documentaire, pas inintéressant, gagnerait à être présenté sous la forme d'installation. Pas surprenant que les réalisateurs (...) viennent de l'art contemporain. En temps réel, au ras du gazon, ce portrait bouscule les normes narratives. De là à le voir in extenso, en attendant le coup de génie...
Jean-Luc Douin - Le Monde
L'intention des auteurs est de proposer un portrait en mouvement, quelque chose qui ressemble autant à une oeuvre d'art contemporain qu'à l'examen d'une bête de spectacle au microscope. (...) À la fin du film, on n'en sait pas beaucoup plus sur Zidane, et on n'est pas certain d'avoir vu de la peinture. Plutôt un document sur l'impuissance, la course vaine, le travail ingrat.
Stéphane Guérard - L'Humanité
ZIDANE, UN PORTRAIT DU XXIe SIÈCLE n’est pas le WHEN WE WERE KINGS de Leon Gast, sur le boxeur Mohamed Ali. Le documentaire (...) est bien une prouesse technique: dix-sept caméras autour du terrain, avec Zidane plein cadre. Les fans de Zizou et les cinéphiles esthétisants y trouveront leur compte. Mais au générique de fin, on se demande quel sens donner à cet exercice de style.
Valérie Duponchelle - Le Figaro Scope
Silence, texte sur l’image en guise de voix intérieure, retour à la clameur. Ralentis, accélération, action. (...) Martiens sur la planète foot qui jauge cet alien, les réalisateurs viennent de l’art contemporain. Le vidéaste écossais Douglas Gordon et le Français Philippe Parreno (...) ont inventé une narration qui transcende l’exploit sportif et transporte le spectateur au coeur nu de l’athlète.